Infos en bref





Bureau du député de Portneuf et
ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux,
à la Protection de la jeunesse et à la Prévention
M. Roger Bertrand



Action démocratique du Québec

 

Il faut que la population sache que derrière des slogans accrocheurs, le programme de l’ADQ contient des mesures très rétrogrades :

Système de santé à deux vitesses :les riches passeront devant les autres;
Taux d’imposition uniforme : la classe moyenne et les plus démunis financeront les riches;
Démembrement du réseau des garderies à 5 $;
Bons d’études qui entraîneront la fermeture de 400 écoles de village;
Augmentation des droits de scolarité à l’université;
Élimination de l’assurance-médicaments;
Charcutage de 25% de la fonction publique;
Abolition de la sécurité d’emploi des fonctionnaires.
Les nombreux reculs de l’ADQ confirment que son programme ne résiste pas à l’analyse. Les zones grises continuent de se multiplier et il est inquiétant de voir les porte-parole de l’ADQ jongler avec leurs politiques. L’ADQ a l’obligation d’expliquer plus clairement ses politiques et de les chiffrer. Il en va de la crédibilité de ce parti et de son chef.

Il faut être clair : Mario Dumont n’est pas souverainiste. Il dit lui-même ne l’avoir jamais été, n’ayant rallié le camp du OUI en 1995 que pour des raisons stratégiques. D’ailleurs, la preuve en a été faite lors de son discours à Toronto. Le chef adéquiste a affirmé que la question nationale n’était plus sur son écran radar et qu’il jouera à fond la carte du fédéralisme. Le ralliement à l’ADQ de gens d’affaires qui ont fait activement campagne pour le NON au référendum de 1995, comme Marcel Dutil, contribue aussi à clarifier les positions. Tous les progressistes et les souverainistes du Québec doivent en prendre bonne note.

Chaque jour, on en apprend un peu plus sur ce qu’est, pour l’ADQ, faire de la politique autrement :

1 000 $ pour être candidat adéquiste;
3 000$ pour serrer la main de Mario Dumont;
Une agence de mannequins pouvant commanditer un cocktail-bénéfice de l’ADQ.
Après la médecine à deux vitesses et l’éducation à deux vitesses, voici maintenant la démocratie à deux vitesses.

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