La politique fiscale du gouvernement favorise la classe moyenne et les moins fortunés. Le PQ a fait le choix d’aider plus particulièrement les familles avec enfants. À titre d’exemple, un couple ayant deux enfants et deux revenus de travail totalisant 50 000$ a bénéficié d’une baisse d’impôt de 2 141$ en 2002. Le gouvernement a réduit les impôts au maximum de la capacité de l’État. Il est irresponsable, dans le contexte actuel, de promettre à la fois des baisses d’impôt significatives et des réinvestissements importants en santé et en éducation.

C’est pourtant ce que promettent le PLQ et l’ADQ dans le but d’amadouer l’électorat. L’ADQ promet même de rembourser la dette. Un chausson avec ça?

Le PQ préfère jouer la carte du gouvernement responsable : il fait le choix de garantir la qualité des services publics et ne réduira dorénavant les impôts que si les circonstances le permettent. Pas question de lancer des promesses qui replongeraient le Québec dans les affres du déficit. À ceux qui véhiculent la rengaine des «contribuables les plus taxés du continent», il faut faire valoir que le Québec a fait des choix de société différents de ceux de ses voisins. Certes, il existe un écart entre le fardeau fiscal des Ontariens et celui des Québécois, mais en contrepartie, ces derniers obtiennent davantage de services :

Garderies éducatives à 5$;
Régime d’aide financière aux étudiants le plus généreux en Amérique;
Soutien à la culture;
Outils pour le développement des régions;
Aide juridique;
Bas tarifs d’hydroélectricité;
Mesures efficaces de lutte contre la pauvreté.

« Les comparaisons de taux d’imposition des provinces et des États sont essentiellement le palmarès de la mesquinerie : moins un État désire redistribuer la richesse, plus il gagne des points dans ce palmarès. Les gouvernements sociaux-démocrates ne peuvent, par définition, jamais en sortir vainqueurs ». (Jean-François Lisée, 02-02-02)

Le Québec est la société où la richesse est la mieux partagée en Amérique du Nord. C'est également au Québec que la classe moyenne a vu son revenu disponible augmenter le plus rapidement au Canada depuis 20 ans. Le Québec se distingue donc du Canada et des États-Unis, où les plus riches s'enrichissent et les plus pauvres s'appauvrissent. Voilà une grande réalisation sociale-démocrate qu’il faut souligner.

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