Infos en bref





Bureau du député de Portneuf et
ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux,
à la Protection de la jeunesse et à la Prévention
M. Roger Bertrand



Santé

 

Avec son plan pour le réseau de la santé, le gouvernement propose une vision claire et un ensemble organisé de solutions – fidèles aux orientations du rapport Clair – qui s’inscrivent dans le respect des valeurs d’équité et de solidarité chères à la société québécoise.

Personne, pas même Jean Charest, ne nie que les problèmes auxquels sont confrontés les systèmes de santé, au Québec comme dans les autres provinces, résultent du déséquilibre fiscal au sein de la fédération canadienne. D’ailleurs, le rapport Romanow en vient au même constat quant au manque à gagner des provinces en santé.

Lors de la mise en place de l’assurance-maladie, Ottawa payait 50% des coûts. Aujourd’hui, il n’en paie plus que 14%. Les besoins en soins de santé ont augmenté en moyenne de 41% depuis 1995 dans l’ensemble des provinces, mais la contribution d’Ottawa est restée au même niveau qu’en 1994. Par comparaison, depuis l’atteinte du déficit zéro, le gouvernement du Québec a affecté 2/3 de ses surplus à la santé.

S’appuyant sur les chiffres de l’Institut canadien d’information sur la santé, qui calcule les dépenses en santé par habitant, le PLQ affirme que la santé n’est pas une priorité pour le gouvernement. Or, ces données fournissent une vision tronquée de la réalité. Si on tient compte des dépenses en pourcentage du PIB, le Québec se situe au-dessus de la moyenne canadienne. Compte tenu de sa capacité de payer, le Québec fournit donc un effort parfaitement comparable au reste du Canada.

Le PLQ, tout comme l’ADQ, veut abolir les régies régionales de la santé et centraliser les décisions à Québec. Drôle de décision de la part de ceux qui prétendent former « le parti des régions ».

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