DUMONT DÉRAPE ! LE 20 NOVEMBRE 2006 – Le chroniqueur Michel Venne (Le Devoir) rappelle que nos leaders politiques ont une responsabilité
centrale dans l’actuel débat sur les rapports entre majorité et minorités. Il leur revient de donner le ton et d'exprimer les consensus.
Ils doivent certes rappeler et défendre les valeurs qui fondent la société mais aussi éviter que les préjugés et le simplisme guident
l'action collective et les politiques publiques à l'égard des minorités.
Cette fin de semaine, le chef de l'Action démocratique a
oublié qu'il était titulaire de cette responsabilité. Mario Dumont s'est exprimé comme un adolescent immature, mal informé, incapable de
jongler avec des concepts un peu sophistiqués comme celui de l'accommodement raisonnable. Mario Dumont s'était toujours gardé de tomber
dans l'intolérance à l'endroit des minorités ou dans le populisme moral comme celui pratiqué par l'extrême droite européenne ou au sein
de la droite républicaine aux États-Unis.
Il est sur un terrain glissant. Déjà, aux élections de 2003, il flirtait avec le
populisme simpliste des appels à la majorité silencieuse, en prétendant parler en son nom sur les questions fiscales et de politique
publique. Aujourd'hui que son parti est en déclin dans l'opinion, son désespoir va-t-il le conduire à inventer des dangers où il n'y en a
pas? Va-t-il présenter les minorités comme des ennemies de la société québécoise pour gagner quelques votes auprès d'une frange craintive
et mal informée de l'électorat?
On n'a pas besoin de ça au Québec.
L’opportunisme chronique et primaire qu’a toujours affiché Mario Dumont transparaît à l’évidence dans ses « sorties » depuis 3 jours sur
ces questions. Toujours le même, ce petit Mario ! Je que j’en retiens en outre, c’est que ses attaques sont dirigées vers André Boisclair
uniquement, du moins à ma connaissance, alors que la position du chef du PQ sur ces questions d'accommodement raisonnable vont dans le
même sens que celle de Jean Charest.
Doit-on en conclure que pour le chef de l’ADQ, Mario Dumont, le véritable adversaire en vue
des prochaines élections générales est désormais André Boisclair et non plus Jean Charest ???
Quel aveu, n'est-pas ?
L’ENTRETIEN D’ABORD ! LE 30 OCTOBRE 2006 - Martin Pelchat (Le Soleil) rapporte qu’un gouvernement du PQ privilégiera l’entretien du réseau
routier à la construction de nouvelles routes. C’est l’engagement pris par André Boisclair hier, au terme d’un conseil national sur
l’environnement au cours duquel le PQ a notamment résolu de mettre fin au prolongement de la 25 entre Montréal et Laval.
« Il me
semble que c’est juste prudent et raisonnable de dire que la priorité va aller à l’entretien et au maintien des infra-structures, dit le
chef péquiste. Il n’y a personne qui est fier de voir qu’un viaduc s’est écroulé, de voir le terrible état dans lequel sont nos routes. »
André Boisclair affirme ne pas craindre de contrecoups électoraux, même si la construction de nouvelles routes est un enjeu important dans
plusieurs régions. « Les Québécois vont comprendre qu’on ne fait pas de la petite politique facile en disant oui à tous les projets. »
C’est effectivement la seule voie à suivre : d’abord l’entretien, d’abord les interventions préventives sur le réseau routier. De toute manière,
au point où nous en sommes, l’extension du réseau routier ne sert qu’à encourager l’étalement urbain, le transport individuel plutôt que
collectif, la pollution plutôt que la qualité de l’air, en plus de gruger constamment sur les terres les plus fertiles du Québec…
LES PLUS HAUTS SOMMETS... LE 2 OCTOBRE 2006 - (Source : Fondation des parlementaires québécois) Du 27 septembre au 1er octobre 2006, douze personnes, dont sept parlementaires actuels et anciens de toutes
allégeances politiques confondues ont gravi les plus hauts sommets accessibles du Québec, dans les Chic-Chocs, dans le but d’amasser des
fonds pour soutenir la mission et les activités de la Fondation des parlementaires québécois- Cultures à partager. Pauline Marois, Nancy
Charest, François Gendron, Marie Malavoy, Hélène Robert, Marie Grégoire et Roger Bertrand sont les aventuriers qui prendront part à la
randonnée dans le Sentier international des Appalaches et dans le Parc de la Gaspésie.
Les fonds amassés servent principalement à
défrayer les coûts de transport des dizaines de milliers de livres qui sont expédiés dans les pays en développement de la francophonie
ainsi que pour la réalisation de projets de redistribution de livres dans le milieu communautaire québécois.
Depuis huit ans, la
Fondation a redistribué plus de 700,000 livres au Québec et dans le monde francophone grâce au soutien de la population et de ses
partenaires corporatifs. Les demandes de livres en provenance des pays en développement de la francophonie sont de plus en plus
pressantes. Plus d’un million de livres sont actuellement triés et entreposés dans l’un ou l’autre des cinq centres de collecte de la
Fondation au Québec.
Je suis particulièrement fier d’avoir participé à cette activité, à titre d’ex-parlementaire mais aussi en tant que président du conseil
d'administration de GP2S, un regroupement de chefs d’entreprises dédiés à la promotion de la prévention en matière de santé dans le
milieu de l’entreprise. La marche est précisément l’une des meilleures activités pour qui veut se garder en forme et favoriser sa bonne
santé. La marche en montagne, plus exigeante, est très bénéfique pour la santé physique et la santé mentale; les espaces vertigineux et
les paysages à couper le souffle sont une incroyable source de motivation et d’inspiration.
Pratiquant des activités physiques
régulières depuis 30 ans, j’étais confiant de relever ce défi faisant appel aux ressources physiques autant que psychologiques de
chacun des participants. Un défi d'équipe. Au mi-temps de la randonnée, la pluie drue et les vents des Chic-Chocs ont mis le groupe à
l’épreuve sans pour autant en affecter la détermination. Dans ces moments, on voit vraiment la force de l'équipe qui se consolide. Se
développe alors une belle solidarité; des liens se tissent.
Nous nous étions engagés officiellement auprès de nos commanditaires
de la Fondation des parlementaires québécois et c'est vite devenu une question de fierté, d'honneur et de sens du devoir. Après 5 jours
de randonnée dans des conditions souvent éprouvantes mais stimulantes, le groupe a rejoint les sommets convoités. Cette expérience
développe la bonne forme physique, la confiance en soi, l'esprit d'équipe et de résolution de problèmes tout en permettant d'amasser des
livres pour des milieux défavorisés qui en ont grand besoin.