« Pour mémoire ! »

( ...considérant que cette faculté a tendance à oublier )




PAS SÛR ! LE 26 SEPTEMBRE 2006 - Kathleen Lévesque (Le Devoir) rapporte que Lisette Lapointe, épouse de Jacques Parizeau, a confirmé hier qu'elle serait candidate à l'investiture péquiste dans Crémazie. Elle avait lorgné la circonscription de Deux-Montagnes, mais il semble qu'il y avait déjà quelqu'un en lice. Elle a également tâté le terrain du côté de Québec, mais elle a affirmé hier que c'est à Montréal qu'elle avait «des ancrages».

Madame Lapointe a certainement grand mérite de se présenter ainsi mais je crains bien que ce ne soit pas cette personne qui incarnera, si bien intentionnée soit-elle, le genre de renouveau que l’on cherche au PQ. Son passage à Québec a laissé également des traces qui n’aideront pas nécessairement le PQ dans cette région. C’est bien dommage d’ailleurs, car après avoir, avec conviction, contribué à l’implantation d’une résidence officielle du premier ministre dans la Capitale nationale, elle a été injustement discréditée de la manière que l’on sait.

Extrait d'une photo Bernard Brault, La Presse MODE PRÉÉLECTORAL, LE 17 SEPTEMBRE 2006 - Raymond Gervais (La Presse) rapporte que c’est un Jean Charest visiblement en mode préélectoral qui a pris la parole hier lors du colloque régional du Parti libéral du Québec (PLQ) en Montérégie. Devant plus de 350 militants, le chef du parti a tracé un bilan positif des réalisations de son gouvernement dans la région. M. Charest a terminé son allocution sur une envolée : « Aussi bien pour la Montérégie que pour les autres régions du Québec, nous disons : la prospérité le plus vite possible, la santé le plus vite possible, l’éducation le plus vite possible, les transports le plus vite possible. »

Vous voyez bien qu’il est pas normal « c’gars là », comme dirait Lucien Bouchard. Il vit manifestement sur une « baloune » de pouvoir. En santé, en éducation, en transport, en baisses de taxes et d’impôts, etc ???

Y’a quoi de réglé depuis bientôt 4 ans ?


DU CALME ! LE 17 SEPTEMBRE 2006 - L’Agence France-Presse rapporte que le pape Benoît XVI se déclare «vivement attristé» par la vague d'indignation soulevée par ses propos sur l'islam «qui n'expriment en aucune manière (sa) pensée personnelle», lors de la célébration de l'Angelus à Castel Gandolfo.

« Je suis vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de mon discours (...) considéré comme offensant pour la sensibilité des croyants musulmans alors qu'il s'agissait d'une citation d'un texte médiéval qui n'exprime en aucune manière ma pensée personnelle», a déclaré le pape selon la traduction officielle en français de son intervention.

J’ai lu le passage de son discours. Disons qu’il n’était pas très pertinent, à mon sens, de citer ce texte médiéval. Ça m’apparaît plutôt imprudent, dans les circonstances. Mais rien ne peut d’autre part excuser la réaction intempestive qui a suivi chez certains extrémistes (mort d’hommes et attaque de certains édifices religieux). Ces derniers gestes ne viennent à mon avis que confirmer qu’il y a encore de nos jours un problème entre religion et violence ! Espérons qu'il ne s'agisse que d'actions maginales initiées par une minorité de fanatiques ou d'imbéciles.

ENCORE ??? LE 16 SEPTEMBRE 2006 - Antoine Robitaille (Le Devoir) rappelle qu’alors qu'il réclame aujourd'hui le maintien du registre des armes à feu, Jean Charest s'était engagé, pendant la campagne électorale fédérale du 2 juin 1997, à abroger la loi qui en est à l'origine. Bref, « Charest a changé son fusil d'épaule », titre l’article.

… encore une fois, pourrait-on dire. Se rappelle-t-on aussi que le chef libéral a refusé à deux reprises, le printemps dernier, de voter en faveur d'une motion de l'Assemblée nationale réclamant le maintien du registre des armes à feu ? La mémoire est tellement courte, heureusement que certains journalistes sont là pour ce genre de rappels.

AIRS D’ÉLECTION, LE 29 AOÛT 2006 - Michel David (Le Devoir) remarque une vieille habitude chez les libéraux : se redécouvrir une âme social-démocrate à l'approche des élections. Jean Charest assure maintenant qu'il ne tolérera pas l'implantation d'un service de garde à deux vitesses, que son propre gouvernement a laissé se développer pendant trois ans. De même, la nouvelle confiance de son collègue de la Santé dans la pérennité d'un régime public, universel et gratuit serait bien difficile à expliquer sans l'imminence d'élections. Clairement, quelqu'un se paie notre tête. Là encore, on renoue avec une vieille tactique libérale, qui consiste à nier à la veille des élections une réalité qui a permis de justifier les bris de promesses et les compressions budgétaires durant les années précédentes.

Et vlan ! Il y en a qui voient encore clair, heureusement !

L’ENJEU, LE 28 AOÛT 2006 - Michel Venne (Le Devoir) se demande sera l'enjeu du prochain scrutin québécois… « Depuis quelque temps, plusieurs acteurs de la société ont évoqué un certain immobilisme. Les investissements privés sont en baisse. Certaines industries liées à l'exploitation des matières premières sont en difficulté, nommément celle de la forêt. Des problèmes sociaux graves subsistent. Les inégalités s'accroissent. L'individualisme gagne du terrain. Le dialogue est difficile. Bien que les raisons d'espérer soient nombreuses, il semble qu'une certaine morosité se soit emparée du Québec, que chaque individu combat à sa façon. »

« S'il y avait un enjeu à la prochaine campagne électorale, il me semble que ce serait celui-ci : comment le Québec pourra-t-il sortir de cette forme de torpeur, redécouvrir ses forces et retrouver le goût de l'avenir ? Qui, quel chef, quel parti, saura le mieux mobiliser, ou remobiliser, tous les secteurs de la société vers quelques buts essentiels ? »

Le jugement est sévère à l’égard de nos leaders actuels, n’est-ce pas ? Lorsqu’il a élu Jean Charest, en 2003, le Québec sentait le besoin de souffler un peu. Les bouleversements et le rythme endiablé des années précédentes avaient fini par lasser. On a préféré hiverner. Mais il est temps que le Québec sorte de son sommeil et se remette à bouger et pour cela, il a besoin d’un véritable leader qui peut lui redonner confiance, un révélateur de ses puissantes ressources, de ses grands talents, des avantages à tirer de sa pleine émancipation politique… C’est le défi que doit relever André Boisclair. Réussira-t-il ? « Écoutons, pour voir ! »

L’ORPHELINE, LE 27 AOÛT 2006 - Pierre-André Normandin (Le Soleil)rapporte que de nouvelles fermetures d’urgences auront lieu dans Portneuf au début septembre, malgré l’appel du ministre de la Santé, Philippe Couillard, à assurer un service continu dans l’ensemble de la région. « Les urgences encore sous respirateur », titre pour sa part Alain Turgeon, dans Le Courrier de Portneuf. Faute de médecins de garde, les Portneuvois risquent pour une 14e et 15e nuits cet été de se cogner le nez aux portes closes des urgences.

L’Hôpital régional de Saint-Raymond ne pourra recevoir de patient de minuit à 8 h, le samedi 2 septembre. Puis, ce sera au tour du CLSC Saint-Marc-des-Carrières de refuser les cas urgents de 16 h, le samedi, à 8 h, le dimanche matin. Philippe Couillard avait pourtant été clair à la mi-août lorsqu’il avait enjoint l’ensemble des chefs des urgences à faire preuve de solidarité afin d’éviter les fermetures d’urgences. Mêmes temporaires. Le ministre de la Santé leur a demandé de se réunir pour assurer un service de qualité continu dans l’ensemble de la région de la Capitale-Nationale.

Bref, rien de réglé par le député libéral de Portneuf, Jean-Pierre Soucy. Ceci, malgré les engagements pris. Il devait tout solutionner, s’était pour cela « promené » dans tous les centres d’hébergement et de santé de la région avant la dernière élection. Depuis qu'il est élu, rien de nouveau sous le soleil qui n’était déjà connu ou engagé. Où est maintenant Soucy ? Ni vu, ni connu. Tout ce qu’on entend c’est qu’il est un député charmant, ce qui est d'ailleurs vrai, mais il ne suffit pas d’un sourire pour régler les problèmes et faire avancer une région.

Portneuf, région orpheline autant à l’Assemblée nationale qu’aux Communes, avec un gentil d’un côté et un bouffon de l’autre… Ça va mal !


LESQUELS PARENTS ? LE 21 AOÛT 2006 - La PC écrit qu'aussi étrange que cela puisse paraître, des parents québécois se préparent à descendre dans la rue pour avoir le droit de payer plus cher leurs frais de garderie. Une nouvelle loi québécoise, qui entrera en vigueur le 31 août prochain, empêchera toutes les garderies bénéficiant de subventions de facturer plus de 7 $ par jour par enfant. Les surcharges ne seront autorisées que pour des besoins bien spécifiques, comme des sorties, des produits hygiéniques ou des repas supplémentaires. Les parents dont les enfants se trouvent dans des garderies privées craignent que cette nouvelle loi ne force les propriétaires à restreindre leurs services afin de pouvoir boucler leur budget.

De quelle catégorie de parents s'agit-il au juste ? Ceux qui en ont les moyens, bien sûr !

ESPOIR, LE 8 AOÛT 2006 - Jean-François Néron (Le Soleil) rapporte que le directeur général du Port de Québec, Ross Gaudreault, celui qui appuyait le déménagement de l’amphithéâtre extérieur, se dit maintenant prêt à se pencher sur la planche à dessin pour en faire un lieu plus familial et diversifié.

S’il se plie à la décision d’Ottawa, l’Agora telle qu’on la connaît changera. « J’aimerais qu’elle serve à autre chose... J’ai déjà plein d’idées... Des jeux d’eau pour les enfants le jour », donne-t-il en exemple. Ce faisant, il compte rassurer les gens qui se plaignaient du bruit des spectacles rock qui y sont présentés. Il devrait encore y avoir de la guitare électrique, mais on pourrait aussi pouvoir entendre du violon à l’occasion de spectacles de musique classique.

C’est le ministre conservateur Jean-Pierre Blackburn, qui aurait scellé l’avenir de l’Agora la semaine dernière, a précisé M. Gaudreault. « Il a pris une décision politique. Il m’a avisé jeudi et m’a rappelé samedi... Mais ce n’est pas ma décision », a-t-il ajouté.

Il y a donc eu véritablement ingérence politique dans ce dossier relevant des autorités du Port de Québec. Mais ça passe inaperçu. Souhaitons maintenant que l’on puisse faire de ce site un espace ouvert au plus grand nombre et à différents modes d’expression artistique. Je ne vois pas pourquoi on maintiendrait la situation antérieure où pratiquement seul Genex y présentait le genre de spectacle que l’on connaît.

Pourra-t-on également trouver une solution qui mette en valeur bien davantage qu’actuellement l’édifice de la Douane ? À suivre…


LES ÉLECTIONS APPROCHENT ! LE 7 AOÛT 2006 - Antoine Robitaille (Le Devoir) rapporte que le gouvernement Charest réinvestira partiellement en éducation postsecondaire dès cette année. La décision a été prise de ne pas attendre le gouvernement fédéral. On ignore cependant quel montant il compte y consacrer. M. Charest estime que, grâce à la «gestion rigoureuse» des finances publiques, grâce notamment à l'amélioration de la cote du crédit du Québec et de la réduction de la taille de l'État, il posséde maintenant des marges nécessaires pour réinvestir dans le secteur postsecondaire.

L'annonce surprise de M. Charest survient quelque dix jours après l'échec des négociations sur la péréquation à la rencontre annuelle du Conseil de la fédération à Terre-Neuve, les premiers ministres ayant conclu que dans les rapports entre les provinces et Ottawa, c'était désormais «chacun pour soi». M. Charest ne semble d'ailleurs plus attendre après le Conseil de la fédération pour régler le problème du sous-financement de l'éducation postsecondaire.

Oui ! Ça sent les élections, non ? Si M. Charest estime avoir les marges de manœuvre, ne serait-ce pas plutôt en raison des nombreuses hausses de tarifs que nous avons connues depuis qu’il est au pouvoir ? Et au surplus, où sont aujourd’hui les baisses d’impôt promises ? Un milliard par année, qu’il avait promis…

Quand à l’échec du côté de Conseil de la fédération, je l’avais prévu dans mes chroniques avant même sa création. Le chacun pour soi, c’est la marque de commerce des provinces dans ce pseudo-fédéralisme. C’est ce qui fait aussi la force du gouvernement central : régner dans la division.

À propos, vous souvenez-vous que le secrétariat de ce Conseil devait être à Québec. C’était une initiative du gouvernement Charest après tout ! Encore une fois, le tout a été récupéré à Ottawa. Celui-ci siège en effet au 360, rue Albert, bureau 630, Ottawa (Ontario). Bravo, M. Charest.

À titre de président de l’Assemblée nationale du Québec, en 1995, j’ai créé la Confédération parlementaire des Amériques, la COPA, et c’est à Québec que son secrétariat a été implanté, au grand désarrois d’ailleurs d’Ottawa. Quand on veut, on peut !


Photo tirée de Cyberpresse, le 7 août 2006 « SHOCKING » ? LE 7 AOÛT 2006 - Jocelyne Zablit (Agence France-Presse) rapporte de Washington que l'image innocente d'un bébé tétant le sein d'une femme, publiée en Une d'un magazine américain pour les mères de famille, a provoqué l'indignation de nombreux lecteurs qui ont qualifié cette photo de dégoûtante et choquante.

« J'ai été choquée de voir une poitrine géante sur la couverture de votre magazine », s'est plainte une lectrice du Kansas en écrivant à la rédaction du magazine Babytalk. « Je me suis sentie blessée et mon mari a été très mal à l'aise quand j'ai laissé le magazine traîner sur la table », a-t-elle ajouté.

Le magazine a reçu quelque 5000 lettres suite à cette photo publiée dans le numéro d'août. Plusieurs lecteurs ont affirmé avoir été « gênés » et « offensés » par cette photo et une femme du Nevada a indiqué avoir immédiatement retourné le magazine pour cacher la photo.

« Je suis dégoûtée de voir un bébé accroché au téton de sa mère », a écrit la maman d'un bébé de quatre mois. Une autre s'est déclarée carrément « horrifiée » quand elle a reçu le magazine et espère que son mari ne l'a pas vu. « J'ai dû déchirer la première page pour éviter que cela s'étale chez moi », a-t-elle dit.

Babytalk est le premier magazine a avoir bravé le tabou en publiant une photo d'un sein en Une. Malgré la salve de critiques, la rédaction a indiqué avoir l'intention d'éventuellement renouveler cette expérience. « Cela ne nous effraie pas du tout », a dit Mme Moran. « Nous sommes ravis et espérons que cela aidera les femmes à être davantage encouragées à allaiter ».

Bande de puritains. Avez-vous déjà vu plus con que cette tranche de l’américain moyen ? On s’émeut moins des morts et blessés chez les femmes et les enfants à l’étranger dans ces guerres tout aussi grotesques qu’inutiles, tolérées sinon encouragées par leurs gouvernants, que de la photo d’un bébé au sein. Inouï ! Complètement débile ! L'article doit exagérer, c'est pas possible.

« ARMS LENGHT » ? LE 5 AOÛT 2006 - Pierre-André Normandin (Le Soleil) rapporte qu’Andrée Boucher s’est dire surprise de la précipitation du gouvernement conservateur à annoncer sa décision de rénover l’Agora à son emplacement actuel. Elle aurait préféré poursuivre l’étude des différents sites, notamment celui d’ExpoCité. « Entre deux maux, ils ont choisi le moindre. Mais d’après moi, ç’a été une erreur en 1984 de construire à cet endroit. Et c’est une erreur qui va être perpétuée », s’indignait Mme Boucher.

Ce fut effectivement une erreur d’installer un tel équipement sur l’un des sites patrimoniaux les plus majestueux de l'arrondissement de la Cité, lieu de mémoire où s’y dresse l’un des plus beaux bâtiments historiques : l’édifice des Douanes. Nul doute que l’Agora continuera de masquer et d’occuper un espace de choix dont l’ensemble de la population devrait pouvoir profiter en tout temps, ...en lieu et place d’un espace réservé à des spectacles, d’un goût parfois douteux, au profit d’une minorité tapageuse.

Blackburn aura cédé finalement à celle-ci qui aura fait du bruit pour sauvegarder son privilège. Comment justifier une telle décision ? Comment le gouvernement Harper peut-il passer ainsi par-dessus l'autorité du Port de Québec et son CA ? Que devient le principe du « Arms lenght » selon lequel le gouvernement n’intervient pas dans la conduite des affaires d’une société d’État ?

La position du gouvernement fédéral est essentiellement électoraliste… C’est évident. Interviendra-t-il également de manière aussi grossière dans le dossier du CRTC vs CHOI-FM ?


POURQUOI UN TEL PASSE-DROIT ? LE 2 AOÛT 2006 - Pierre Asselin (Le Soleil) écrit que Radio Nord est à la recherche d’appuis à Québec afin de convaincre le CRTC de lui accorder la licence d’exploitation pour la station CHOI. Le président de l’entreprise de télécommunications, Raynald Brière : « Radio Nord Communications souhaite maintenir les efforts de CHOI-FM dans le développement de talents d’ici, explique la missive. Nous nourrissons de grandes ambitions. Cette transaction nous permettra de devenir un joueur majeur de notre industrie dans l’ensemble du territoire du Québec… »

« La radio que nous souhaitons établir avec vous à Québec démontrera du dynamisme, sera branchée sur le milieu, respectera la vie privée des auditeurs et du public en général… », soutient le président, en rappelant que le CRTC accorde beaucoup d’importance aux appuis manifestés à l’égard d’une demande de licence.

Je ne doute pas de la sincérité et de la compétence de M. Brière pour ce faire. Je souhaite que CHOI-FM puisse continuer à diffuser en confiant la licence d’exploitation à un diffuseur plus responsable et respectueux du grand public que celui que nous avons connu ces dernières années. Mais pour cela, pourquoi y aurait-il passe-droit en faveur de Radio Nord, même si ce diffuseur a largement fait la démonstration de sa capacité à assumer un tel mandat d’exploitation avec brio ?

Je comprends que Genex réussirait alors à récupérer une partie de ses billes en « vendant » à cette station Radio Nord, court-circuitant éventuellement le processus d’appel d’offres du CRTC visant à confier la licence de CHOIX-FM à un nouveau diffuseur. Pourquoi ne pas tout simplement suivre la voie normale en s’inscrivant plutôt dans ce processus beaucoup plus juste et équitable pour tout le monde ?

Je comprends que Genex ne pourrait alors récupérer le moindre montant significatif de la vente de sa station radiophonique. Mais ce ne serait que la conséquence des comportements irresponsables permis, voire tolérés, par le détenteur de la license d’exploitation de cette station au cours des récentes années.


RETOUR AU JEU DE BASE, LE 9 JUILLET 2006 - Pierre-André Normandin (Le Soleil) rapporte qu’après avoir reconnu que le Québec détenait les moyens d’être indépendant, Jean Charest a pris de son temps de voyage pour écrire une lettre de 1400 mots au Soleil. Effectuant une profession de foi envers le fédéralisme canadien, Jean Charest se défend d’avoir ainsi milité en faveur de l’indépendance du Québec.

Pour sa part, Stéphane Dion s’est porté à la défense du premier ministre québécois, estimant notamment qu’un Québec indépendant souffrirait en devenant indépendant. Il croit fermement que le niveau de vie des Québécois diminuerait dans l’éventualité de leur séparation du Canada.

Pourquoi tant s’énerver ? Monsieur Charest n’a fait qu’exprimer une évidence lors de sa récente rencontre avec le premier ministre français. Ça fait maintenant longtemps que les Québécois considèrent l’indépendance du Québec comme « faisable ». Ils en sont à se demander plutôt quels en sont les avantages et inconvénients, comme dans tout projet important ou significatif sur le plan individuel et collectif. C’est faire preuve de maturité. C’est tout.

Alors la réaction de M. Charest est excessive, dans les circonstances. Pourquoi cette longue lettre au journal Le Soleil pour préciser ou nuancer cette évidence. Il a dû se faire chicaner solidement par ses patrons…

Et quant à M. Dion, j'estime qu’il exprime davantage un souhait qu’une opinion en s’exprimant comme il le fait. Et il revient en quelque sorte à son jeu de base préféré : la peur !!!


PENSONS-Y UN PEU ! LE 26 JUIN 2006 - Fabien Deglise (Le Devoir) rapporte que l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur le contrôle du tabac semble faire mal à plusieurs propriétaires de bars. Accusant des baisses de revenus, ils comptent déposer début juillet une demande d'injonction en Cour supérieure afin d'obtenir la suspension de l'application de cette loi.

Trois semaines après l'éradication du tabac dans les bars et restaurants du Québec, l'Union des tenanciers de bars du Québec (UTBQ) prétend que ses membres ont enregistré des baisses de revenus «égales ou supérieures à 30 %». Cette chute serait attribuable à de moins bonnes ventes d'alcool mais aussi à l'érosion des recettes associées aux appareils de loterie vidéo.

Si je saisis bien, l’éradication du tabac aurait entraîné une baisse de la consommation d’alcool et de la pratique du jeu dans les bars. C’est plutôt une bonne nouvelle, n’est-ce pas ? Au surplus, ça veut probablement dire moins de conducteurs ivres sur les routes. Une autre bonne nouvelle… Et vive la prévention !

ON TOURNE EN ROND ! LE 26 JUIN 2006 - Joan Bryden (Presse Canadienne) rapporte que le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, lance au sujet du déséquilibre fiscal: les provinces ne doivent pas s'attendre à voir entrer des milliards de dollars de plus dans leurs coffres. En campagne électorale, Stephen Harper avait promis qu'il s'attaquerait au déséquilibre fiscal s'il était élu. Mais il a affirmé récemment que la situation financière des provinces s'était améliorée depuis son élection, une position que reprend le ministre des Finances.

Selon M. Flaherty, le déséquilibre fiscal a déjà été réduit de beaucoup avec la baisse de 1% de la TPS, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet et qui sera suivie par une autre baisse du même ordre plus tard. Les provinces peuvent en profiter pour augmenter leur propre taxe à la consommation. Par ailleurs, le ministre signale que huit provinces sur 10 font maintenant état d'un surplus budgétaire.

Bref, toujours la même chanson : on promet n’importe quoi pour se faire élire ! Et les électeurs dupés mais toujours naïfs à souhait, souffrant d’alzheimer collectif chronique, rééliront quand même à la prochaine occasion une autre bande de vendeurs de rêves qui leur auront promis, encore une fois, de régler les disfonctionnements du pseudo fédéralisme « canadjien ».

Oui, on tourne en rond… En sortirons-nous un jour ???


Caricature de Garnotte, Le Devoir, 24 juin 2006 LES « VENDUS » SONT EN VILLE, LE 23 JUIN 2006 - Antoine Robitaille (Le Devoir) rapporte que réunis à Québec à la veille de la Fête nationale, Stephen Harper et ses lieutenants du Québec ont tous refusé hier de reconnaître formellement l'existence de la nation québécoise.

En point de presse, les ministres québécois Josée Verner et Maxime Bernier ont pour leur part multiplié les pirouettes afin d'échapper aux questions sur l'identité nationale. «Cette question n'intéresse pas vraiment les gens», a fini par dire la ministre de la Francophonie lorsque pressée de questions par les journalistes. Le Québec, selon elle, a «une personnalité unique et distincte» et «est c ontent de faire partie du nouveau gouvernement» du Canada, a dit Mme Verner. Lorsqu'on lui a demandé si Québec est une «capitale nationale», elle a répondu que c'est ce qui est écrit sur les panneaux le long des autoroutes qui ceinturent la ville.

Méchante gang de « VENDUS », rien de plus !

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