Mario Dumont déforme la réalité:
Québec participe aux conférences intergouvernementales

Neuville, le 28 juillet 2002 - Contrairement à ce qu’affirmait le chef de l’ADQ lors de sa conférence au Canadian Club de Toronto la semaine dernière, à l'effet que notre gouvernement pratiquerait la politique de la chaise vide, le Québec participe activement aux conférences, il en assume le leadership sur des dossiers majeurs, comme l’a fait Bernard Landry lors de la dernière Conférence des premiers ministres à Halifax, au sujet du déséquilibre fiscal.

"La vérité, c'est que Mario Dumont est prêt à dire n'importe quoi, même le contraire de la vérité, pour faire plaisir et s'attirer la sympathie de ses interlocuteurs, dans ce cas-ci les financiers de Bay Street", de préciser le député de Portneuf et ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux, à la Protection de la jeunesse et à la Prévention.

Tel que le démontrent d'ailleurs les données disponibles, la participation du Québec aux Conférences intergouvernementales canadiennes est exemplaire. Dans les faits, le Québec participe à la totalité de ces conférences, à l’exception des rencontres portant sur l’Union sociale où il est présent à titre d’observateur, puisqu’il n’a pas signé cette entente.

La position du Québec en matière de relations intergouvernementales canadiennes continue d'être la suivante: « Le Québec entretient des relations soutenues avec les provinces canadiennes et le gouvernement fédéral, tant que ces échanges se font dans le respect des champs de compétences de chacun ». Aussi, le gouvernement actuel est exemplaire quant à la présence du Québec aux conférences intergouvernementales, encore plus que le gouvernement de Robert Bourassa qui avait été absent à plus de la moitié des conférences au début des années 1990 ».