2002 se termine en lion au Québec :
création de 31 000 nouveaux emplois en décembre

Neuville, le 12 janvier 2003 - La situation du marché du travail au Québec a continué de s'améliorer en décembre 2002, le nombre d'emplois ayant augmenté de 31 000, ce qui représente plus de la moitié des emplois créés dans l'ensemble du Canada ainsi qu'une dixième hausse au cours des 12 derniers mois. De plus, le taux d'emploi a atteint 60,3 % en décembre, dépassant le sommet historique atteint le mois dernier. Le taux de chômage a diminué légèrement à 8,4 % au Québec, malgré une progression du taux d'activité de 4 dixièmes.

CROISSANCE DE L'EMPLOI EN 2002 : LE QUEBEC EN AVANCE

« Tout comme ma collègue, vice-première ministre et ministre des Finances, de l'Economie et de la Recherche, Mme Pauline Marois, je souligne que le Québec présente un bilan remarquable en ce qui regarde les données de l'emploi pour l'ensemble de l'année 2002. En effet, la croissance de l'emploi en 2002 a été de 3,4 %, soit la plus forte progression au Canada. Par ailleurs, le nombre d'emplois créés en moyenne pour l'ensemble de l'année a été de 118 000, la meilleure performance depuis 1973. Sans le dynamisme des PME québécoises, il nous aurait été impossible d'atteindre ces excellents résultats », de préciser le député-ministre Roger Bertrand.

La forte augmentation de la population active (+ 1,5 point de pourcentage) a cependant limité la baisse du taux de chômage en 2002 de 1 dixième à 8,6 %. Toutefois, le taux d'emploi des 15 à 64 ans s'est accrû de 1,8 point de pourcentage et a ainsi atteint un niveau historique de 69,4 % au Québec, alors qu'il fléchissait légèrement en Ontario.

« La performance exceptionnelle du marché du travail permet d'entreprendre l'année 2003 avec beaucoup d'optimisme d'autant plus que nos objectifs sont clairs et que nous nous sommes donnés les moyens de les atteindre. La stratégie gouvernementale "Vers le plein emploi", grâce à la mobilisation qu'elle implique, va nous permettre de poursuivre nos efforts et de faire face au climat d'incertitude géopolitique qui prévaut actuellement à l'échelle internationale et aux risques toujours présents de ralentissement de l'économie américaine », a conclu la vice-première ministre.