Bureau du député de Portneuf et

Président de la Commission des institutions

M. Roger Bertrand

 

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

 

123 931 $ POUR LA FORMATION

DE LA MAIN-D’ŒUVRE DE PORTNEUF

Deschambault, le 2 octobre 2000 - C’est au nom de la ministre d’État au Travail et à l’Emploi et ministre responsable de l’Emploi, madame Diane Lemieux, que le député de Portneuf, M. Roger Bertrand, est fier d’annoncer l’octroi de 123 931 $ en subventions, provenant du Fonds national de formation de la main-d’œuvre (FNFMO), pour la réalisation de deux projets de formation dans la circonscription de Portneuf.

Suite à la présentation de leurs projets, deux entreprises portneuvoises se partageront ces subventions. Pro-Métal plus, située à Deschambault, recevra une somme de 92 143 $. La formation sera dispensée à 94 participants, consistant à former plusieurs catégories de travailleurs, afin qu’ils puissent acquérir les compétences techniques supplémentaires notamment, en soudage à haute pression, lecture de plans, hyropneumatique, dessin technique assisté par ordinateur.

À Pont-Rouge, Transports DPM ltée obtiendra un montant de 31 788 $. Employant entre trente et quarante employés, l’entreprise pont-rougeoise, par l’entremise de cette subvention, a pour objectif de développer les compétences techniques de nouveaux employés pour la conduite préventive et économique d’un tracteur attelé à une semi-remorque de 53 pieds.

" Ces projets augmenteront la qualification de la main-d’œuvre de notre région et contribueront à améliorer la performance des entreprises de Portneuf et donc de les rendre plus concurrentielles ", d’affirmer monsieur Bertrand.

Rappelons que le Fonds national de formation de la main-d’œuvre a été créé par la Loi favorisant le développement de la formation de la main-d’œuvre. Ce fonds est constitué des sommes versées par les employeurs qui n’ont pas investi, en tout ou en partie, un montant équivalent à 1 % de leur masse salariale dans la formation de leur personnel, tel que le prescrit la Loi.

Depuis 1997, les ressources financières du Fonds sont réinvesties chaque année sous forme de subventions pour soutenir notamment des activités de formation organisées à l’intention du personnel des employeurs assujettis à la Loi. Elles ont permis, depuis la création du Fonds, le financement de 827 projets totalisant un investissement de près de 34,3 M $.

Le plan d’affectation des ressources du Fonds, qui détermine annuellement les orientations dans lesquelles les demandes de subventions peuvent être présentées, se caractérise cette année par sa souplesse. Ainsi, en 2000-2001, toute activité de formation qui permet d’accroître les compétences reliées à l’exercice d’un emploi ou de faire face aux changements dans une organisation peut faire l’objet d’une demande de subvention. Il est à noter que ces projets peuvent s’adresser à de futurs employés en autant que les employeurs les embauchent au cours des six mois suivant l’activité de formation.

Peuvent aussi être subventionnés, les projets qui visent à élaborer des stratégies et des outils pour déterminer des besoins de formation, à assurer le suivi et l’évaluation d’une activité de formation ou à rendre accessible la formation à des clientèles particulières telles que les jeunes, les personnes de 45 ans et plus, les femmes, les personnes handicapées, les personnes ayant eu des démêlés avec la justice et les personnes immigrantes. Les projets concernant la formation d’employés qui agissent comme formateurs auprès du personnel de l’entreprise ou qui ont pour objectif la promotion de la formation auprès d’employeurs, sont également admissibles.

Les employeurs ou organismes qui désirent présenter une demande de subvention au FNFMO peuvent obtenir l’aide des conseillers et conseillères aux entreprises des centres locaux d’emploi. Ils peuvent aussi consulter le Guide de présentation d’une demande de subvention, conçu pour les aider dans leur démarche. Ce guide est disponible à l’adresse Internet http//:mss.gouv.qc.ca et dans les centres locaux d’emploi.

La Loi favorisant le développement de la formation de la main-d’œuvre, adoptée en 1995 suite à un consensus des partenaires du marché du travail, vise l’implantation graduelle d’une culture de formation continue au sein des entreprises québécoises. " Les entreprises, particulièrement les PME, de même que leur personnel, bénéficient de cette culture de formation puisque les entreprises deviennent plus concurrentielles et que les employés, en augmentant leur qualification, sont mieux équipés pour faire face aux défis du marché du travail ", de conclure le député de Portneuf.

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