ENGAGEMENTS DE L’ADQ EN PRÉVENTION :
DES GÉNÉRALITÉS ET DES MESURES DÉJÀ EN PLACE

Québec, le 2 octobre 2002 - « L’ADQ propose, en prévention, beaucoup de gestes déjà posés par le présent gouvernement ou dont nous avons déjà annoncé la mise en place… Non, rien de neuf dans ce qu'avance l’ADQ. » C'est en ces termes qu'a réagi le ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux, à la Protection de la jeunesse et à la Prévention, monsieur Roger Bertrand, à la suite du dévoilement des engagements de l'ADQ dans le domaine de la prévention.

L’ADQ propose d’agir sur la pauvreté, le décrochage et le chômage. C’est exactement ce que le gouvernement actuel fait déjà avec son plan de lutte à la pauvreté, ses actions pour contrer le décrochage et la création d’emplois. « La performance du Québec, c’est du jamais vu depuis des décennies dans ces domaines », a fait remarquer le ministre.

Favoriser la santé, prévenir la maladie, c’est d’abord réduire l’écart entre les riches et les pauvres, réduire les inégalités sociales. Or, c’est tout à fait le contraire que se propose de faire l’ADQ, avec son programme de droite qui favorise les riches au détriment des moins nantis et de la classe moyenne (taux d’impôt unique, santé à deux vitesses et le reste).

L’ADQ propose plus d’activité physique pour les jeunes et des partenariats avec le privé. C’est exactement dans ce sens que le présent gouvernement agit avec, par exemple, Québec en forme, annoncé au printemps dernier par Roger Bertrand et ses deux collègues, Richard Legendre et Sylvain Simard. Ce programme, en collaboration avec la Fondation Chagnon, vise à rendre disponible l’équipement sportif en dehors des heures de classe, en priorité pour les jeunes de milieux défavorisés. Plus de 24 millions de dollars y sont investis.

L’ADQ veut s’attaquer au tabagisme, notamment chez les jeunes. C’est aussi ce que le présent gouvernement fait déjà. Le Québec s’est doté depuis 1998 d’une Loi sur le tabac qui fait l’envie des pays industrialisés. En 8 ans, le pourcentage de fumeurs adultes est passé au Québec de 37 % à 24 %. Chez les jeunes, les résultats sont également encourageants : la consommation est passée de 39 % à 29 % de 1990 à 2000. Nous investissons cette année plus de 25 millions de dollars, 40 % de plus que la moyenne canadienne.

« L’ADQ propose des campagnes de sensibilisation auprès des jeunes, a ajouté le ministre. C’est exactement ce que nous faisons avec, entre autres, la formidable campagne Parler, c’est grandir, très remarquée à la télévision et qui aborde plusieurs problèmes sociaux sous l’angle de la communication. L’ADQ propose également de lutter contre le suicide. C’est exactement ce que nous faisons déjà au Québec. Nous sommes les seuls au Canada à affecter un budget spécifique à la lutte contre le suicide, soit 9 millions de dollars en 2002-2003. »

L’ADQ propose la consolidation d’un réseau de travailleurs communautaires pour assurer une prévention et une intervention directes auprès des groupes à risque. « C’est exactement ce que nous faisons déjà, avec les 2800 organismes communautaires qui œuvrent dans le domaine de la santé », de rappeler le ministre.

L’ADQ propose un suivi intensif en équipe dans la communauté avec des infirmières, des travailleurs sociaux, des psychologues et des médecins. C’est exactement le travail qui se fait dans les CLSC partout au Québec.

« L’ADQ réinvente la roue en disant que la prévention est importante, j’en ai fait ma priorité depuis déjà longtemps, a fait valoir monsieur Bertrand. En janvier dernier, le premier ministre Bernard Landry me nommait ministre responsable de la prévention au Québec, une première ! De plus, en septembre, il annonçait l’intention du gouvernement de faire de la prévention une priorité. Depuis plusieurs mois, je travaille à accélérer encore d’avantage le virage prévention. J’ai déjà annoncé publiquement que nous devions et allions doubler les budgets consacrés à la prévention. Je prépare également une tournée de plusieurs régions du Québec, un forum sur cette question le 18 novembre prochain, un programme national de santé publique, et le reste. »

« Le comble, c’est que l’ADQ prétend pouvoir réaliser son plan sans argent supplémentaire. Un autre bel exemple de la pensée magique qui anime nos adversaires », de conclure le ministre.

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Pour renseignements :

Caroline Barber, attachée de presse
Cabinet du ministre délégué à la Santé,
aux Services sociaux, à la Protection de la jeunesse
et à la Prévention
(418) 266-7181