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LA MINISTRE AGNÈS MALTAIS ANNONCE UN MONTANT

DE SEPT MILLIONS DE DOLLARS AFIN DE SOUTENIR

LES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCE OU EN DIFFICULTÉ

 

Québec, le 16 juin 2001 – La ministre déléguée à la Santé, aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, madame Agnès Maltais, a fait connaître aujourd’hui la répartition des montants annoncés lors du dernier discours sur le budget pour venir en aide aux femmes victimes de violence ou en difficulté. Ces sommes seront versées aux maisons d’hébergement, aux centres de femmes et aux centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS).

" Non seulement ces nouveaux investissements respectent-ils les engagements pris par le gouvernement dans la foulée de la Marche mondiale des femmes, mais ils sont bonifiés de près d’un demi-million de dollars.  Il est essentiel que les femmes de toutes les régions du Québec puissent avoir accès à des services de soutien ou d’hébergement lorsqu’elles vivent des situations difficiles ou malheureuses ", a déclaré la ministre.

Les maisons d’hébergement

Les maisons d’hébergement pour les femmes victimes de violence ou en difficulté recevront quatre millions de dollars supplémentaires sur une base annuelle. " La grande majorité de cette somme, soit 3,4 millions de dollars, sera distribuée entre les régions selon les besoins et la richesse relative de chacune d’entre elles ", a expliqué madame Maltais. Les régies régionales de la santé et des services sociaux répartiront cette somme entre la centaine de maisons d’hébergement que compte le Québec. Une somme de 500 000 $ est réservée pour des projets touchant spécifiquement les femmes autochtones.

Les deux regroupements desservant les maisons d’hébergement verront leur financement annuel passer à 150 000 $ chacun. Il s’agit de la Fédération de ressources d’hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec et du Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale.

Les centres de femmes

Les centres de femmes sont des organismes communautaires qui font de la prévention et qui soutiennent les femmes en difficulté. Les centres déjà reconnus et financés par les régies régionales verront leur financement annuel haussé à 70 000 $. De plus, 20 centres qui, tout en étant reconnus, ne recevaient jusqu’à présent aucun financement bénéficieront pour leur part d’une subvention de 20 000 $ cette année. La ministre a indiqué qu’elle vise à hausser le financement de ces 20 centres à 70 000 $ d’ici trois ans. Cette année, près de 1,3 million de dollars seront consentis à ce type de ressources, ce qui constitue une hausse de 400 000 $ par rapport au montant initialement prévu.

Les centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel

Les centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) sont au nombre de 29, dont six sont en voie de création grâce aux récentes subventions gouvernementales. Ces centres profiteront d’un financement supplémentaire annuel de 1,5 million de dollars.

Plus de 80 % de cette somme sera distribué entre les régions selon la même formule que pour les maisons d’hébergement. Encore là, ce sont les régies régionales de la santé et des services sociaux qui décideront ensuite de la répartition détaillée des subventions.

D’autre part, une somme de 235 000 $ sera réservée à des fins spécifiques, notamment l’aide aux femmes victimes de double discrimination et l’ouverture de centres dans les régions non desservies. Quant au Regroupement québécois des CALACS, il voit sa subvention annuelle portée à 150 000 $.

" Cette annonce s’inscrit dans la poursuite de l’amélioration des conditions de vie des femmes. Parmi les autres moyens déployés, on peut penser à la prévention qui se fait auprès des jeunes mères, à l’aide accordée aux organismes communautaires qui soutiennent les femmes ou encore au répit-dépannage offert aux familles ", a conclu madame Maltais.

 

 

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Renseignements : Isabelle Gilbert

Attachée de presse

Cabinet de la ministre déléguée à la Santé,

aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse

(418) 266-7181