Communiqué





Roger Bertrand
Candidat du Parti Québécois
dans la circonscription de Portneuf

Autorisé et payé par Roger Alain
Agent officiel de Roger Bertrand

POUR ATTENTION IMMÉDIATE

 

CHAREST CONFIRME UN TROU DE 3 MILLIARDS $
DANS SON CADRE FINANCIER


Donnacona, le 3 avril 2003 – En annonçant aujourd’hui qu’il était parvenu à combler un trou de 3 milliards $, Jean Charest confirme que son cadre financier ne tient pas la route. Accusé depuis quelques jours de défendre un cadre financier irréaliste, Jean Charest est parvenu, en quelques heures, à identifier des marges de manœuvres pour financer ses promesses de baisses d’impôt, ses nouveaux engagements électoraux et ses investissements en santé. Les propositions soumises aujourd’hui par Jean Charest relèvent de l’improvisation.

Élimination des crédits d’impôt

Dans sa Stratégie de plein emploi, la ministre d’État à l’Économie et aux Finances, Pauline Marois, a annoncé son intention de réduire de 1 milliard $ les mesures fiscales, pour réduire d’autant l’impôt sur le revenu des entreprises et ce, afin d’atteindre le niveau de plein emploi en 2005.

En choisissant de prendre ce milliard pour financer ses baisses d’impôt et ses promesses électorales, Jean Charest met en péril la création de milliers d’emplois et la Stratégie de plein emploi. Le cadre financier des libéraux commence à être coûteux pour les travailleurs et travailleuses du Québec.

Les réaménagements budgétaires

Dans le budget qu’elle présentait le 11 mars dernier, Pauline Marois annonçait que des mesures de 400 millions $ contenues dans le budget allaient être financées par d’importants réaménagements budgétaires. En pensant que de tels réaménagements pourraient être effectués pendant cinq années de suite pour en arriver à des « économies » totales de 2 milliards $, Jean Charest fait preuve d’une très grande naïveté ou d’une profonde méconnaissance de la gestion de l’État.

Les réaménagements proposés dans le budget Marois demandent énormément de rigueur et de vigilance au cours d’une année financière : ce ne sont pas des mesures récurrentes. Tel un magicien des finances publiques, Jean Charest croit pouvoir faire apparaître les milliards qui lui éviteront le déficit. Le calcul simpliste qui consiste à multiplier 400 millions $ pour les cinq prochaines années démontre à quel point les compressions de 16 milliards $ proposées par Jean Charest ne tiennent pas la route.

Les réaménagements compris dans le budget Marois ne s’appliquent que sur une année et ce, afin de donner des services à la population, garder les jeunes dans les régions, faciliter la conciliation famille-travail, donner plus d’autonomie aux régions et soutenir davantage les moins nantis de la société.

Jean Charest, au contraire, promet de tels réaménagements pendant cinq ans pour réduire la taxe sur le capital de 1 milliard $ et réduire les impôts de 5 milliards $. Ces mesures, d’ailleurs, passeront bien avant la santé qui ne représente que 27 % des engagements de Jean Charest.

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Source :

Michèle Leduc,
Responsable des communications
(418) 283-0632