Communiqué





Roger Bertrand
Candidat du Parti Québécois
dans la circonscription de Portneuf

Autorisé et payé par Roger Alain
Agent officiel de Roger Bertrand

POUR ATTENTION IMMÉDIATE

 

BAISSES D’IMPÔT :
JEAN CHAREST PROPOSE UN RETOUR AU DÉFICIT


Donnacona, le 25 mars 2003 – Le candidat du Parti Québécois pour la circonscription de Portneuf, Roger Bertrand, tient à dénoncer l'illusion dans laquelle les Libéraux tentent de plonger l'électorat. « Les baisses d’impôt que promet Jean Charest sont irresponsables. Le taux de croissance à long terme des revenus de l’État est tout simplement irréaliste et pourrait à nouveau nous conduire au déficit », soulignait hier sa collègue la ministre d’État à l’Économie et aux Finances, Pauline Marois.

Le plan du PLQ table sur une croissance irréaliste des revenus de 4,5 % par année. Comme la croissance annuelle des revenus de l’État devrait être de l’ordre de 3,7 % en moyenne, selon le rapport de la commission Séguin sur le déséquilibre fiscal, Jean Charest surestime donc les revenus de 7,8 milliards $ au cours du prochain mandat.

Dans une entrevue accordée sur les ondes de CKAC le 13 septembre 2002, Yves Séguin jugeait que l’objectif des baisses d’impôt du PLQ était louable, mais doutait de leurs projections financières. « Jamais une croissance de 4 % ne s’est prolongée plus de deux ans », ajoutait-il. Les réductions d’impôt annoncées dans la plate-forme libérale « sont peut-être un peu trop optimistes », avait noté Yves Séguin lors du conseil général du PLQ. De même, l’économiste Lise Bastarache, de la Banque Royale affirmait, le 28 septembre 2002, qu’il y a « une dichotomie entre le programme libéral et le cadre financier qui l’accompagne ».

Est-ce que les Québécoises et les Québécois sont prêts à faire confiance à un parti qui veut parier avec les finances publiques? Lors de leur dernier mandat, le PLQ avait également fait de belles promesses aux Québécoises et aux Québécois : ce qu’ils nous ont laissé en héritage, c’est un déficit accumulé de 23 milliards $, dont 6 milliards $ lors de la dernière année.

Le Parti Québécois privilégie la prudence

« Il est aujourd’hui impossible de réduire massivement les impôts en réinvestissant tout aussi massivement en santé et en éducation. Un choix doit être fait. Le Parti Québécois a fait le sien. Dans la première partie d’un nouveau mandat la priorité sera l’amélioration des services publics, notamment dans les secteurs de la santé, l’éducation et le soutien aux familles. Une fois ces efforts faits, un gouvernement du Parti Québécois s’attaquera de nouveau à la réduction du fardeau fiscal des familles et ce, en fonction de la croissance économique », de conclure Roger Bertrand.

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Source :

Michèle Leduc,
Responsable des communications
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