Communiqué





Roger Bertrand
Candidat du Parti Québécois
dans la circonscription de Portneuf

Autorisé et payé par Roger Alain
Agent officiel de Roger Bertrand

POUR ATTENTION IMMÉDIATE

 

CADRE FINANCIER LIBÉRAL : LE BROUILLARD S’ÉPAISSIT

Donnacona, le 26 mars 2003 – Le candidat du Parti Québécois pour la circonscription de Portneuf, Roger Bertrand, dénonce le brouillard qui entoure le cadre financier libéral. En annonçant ses « priorités d’action pour la jeunesse », Jean Charest et son équipe ont fait apparaître 100 millions $, faisant encore la preuve de la confusion qui règne autour du cadre financier du Parti libéral.

Le 4 mars dernier, le PLQ dévoilait ses priorités d’action en éducation : « Les dépenses pour l’éducation passeront de 11,14 milliards $ en 2002-2003 à 12,79 milliards $ en 2008-2009, ce qui représente une augmentation de 1,65 milliard $ ou de 14,8 % sur 6 ans. »

À la lumière du communiqué du PLQ diffusé aujourd’hui, on se rend compte que le cadre financier ne tient plus. Non seulement la nouvelle période de calcul est maintenant de cinq ans au lieu de six ans, mais une somme de 100 millions $ vient soudainement d’apparaître dans leur cadre financier en éducation : « (…) le chef du PLQ a précisé que ces mesures seront financées à même les enveloppes budgétaires existantes, sauf en ce qui concerne les mesures en éducation pour lesquelles le cadre financier libéral prévoit des sommes additionnelles s'élevant à 1,75 milliard de dollars pour la période 2004-2005 à 2008-2009. »

Jean Charest est-il en train de modifier son cadre financier en éducation parce qu’il vient de se rendre compte qu’il n’a pas prévu les ressources nécessaires pour financer les engagements de son programme ? À ce sujet, nous rappelons les propos tenus par l’économiste de la Banque Royale, Lise Bastarache, lors du Congrès du Parti libéral en septembre dernier : « Il y a une dichotomie entre le programme libéral et le cadre financier qui l’accompagne (…). Si votre texte met tellement l’accent sur l’éducation, alors vos chiffres ne tiennent pas debout (…) ».

Elle ajoutait de plus que l’accent mis sur l’éducation dans leur programme « est particulièrement difficile à comprendre, car le plan d’action prévoit une croissance des dépenses d’éducation de 2004-2005 à 2008-2009 qui ne fait que suivre le taux d’inflation de 2 % » (Le Soleil, 29 septembre 2002). Elle en concluait que les libéraux ne prévoyaient aucune croissance réelle du budget en éducation. En d’autres mots, le cadre financier du PLQ ne prévoit même pas les ressources nécessaires pour financer l’augmentation des salaires dans le réseau de l’éducation. Ce qui démontre encore une fois que ce parti n’est pas prêt à gouverner le Québec.

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Source :

Michèle Leduc,
Responsable des communications
(418) 283-0632