Communiqué





Roger Bertrand
Candidat du Parti Québécois
dans la circonscription de Portneuf

Autorisé et payé par Roger Alain
Agent officiel de Roger Bertrand

POUR ATTENTION IMMÉDIATE

 

YVES SÉGUIN : RÉINVENTER LES DÉFICITS

Donnacona, le 28 mars 2003 – « Nous sommes fiers d’avoir présenté, pour la sixième année consécutive, un budget équilibré au Québec. Compte tenu du déséquilibre fiscal, nous avons dû faire des efforts immenses pour maintenir cet équilibre. Jamais dans l’histoire de notre nation, un gouvernement n’a réussi à gérer de façon aussi responsable les finances publiques », a déclaré le candidat du Parti Québécois dans la circonscription de Portneuf, Roger Bertrand.

« Yves Séguin est bien placé pour le savoir : c’est lui-même qui est arrivé à la conclusion qu’il y a un manque à gagner de 2,5 milliards $ par année à cause du déséquilibre fiscal », a ajouté le ministre, rappelant que les nouvelles initiatives de 400 millions $ annoncées dans son dernier budget seront financées par des réaménagements budgétaires.

Engagements du Parti Québécois : Yves Séguin devra refaire ses calculs!

Roger Bertrand a invité Yves Séguin à refaire ses calculs en ce qui concerne les engagements du Parti Québécois. En effet, ces engagements sont de l’ordre de 1,9 milliard $ à terme, dont 1,3 milliard $ pour la santé et 300 millions $ pour l’éducation. Nous sommes donc très loin des 4 milliards $, résultat de la comptabilité créative d’Yves Séguin, qui voit des déficits là où il n’y en a pas.

Réinventer les déficits

Dans une lettre qu’il faisait parvenir à Jean Charest le 9 septembre 2002, le professeur Philip Merrigan, un des signataires du cadre financier libéral, écrivait : « Je vous rappelle cependant que le gel des dépenses gouvernementales nominales dans les secteurs autres que la santé et l’éducation est une condition sine qua non à l’atteinte des objectifs économiques et budgétaires d’un gouvernement libéral. »

Il semblerait que cette condition sine qua non n’ait pas été suivie à la lettre par les libéraux. En effet, Jean Charest déclarait le 19 septembre 2002 ne pas exclure la possibilité d’allouer davantage d’argent dans d’autres secteurs que la santé et l’éducation, notamment l’environnement.

Par ailleurs, Russel Copeman, dans une entrevue accordée à la Presse Canadienne le 29 octobre 2002, déclarait : « Il n’y a pas de doute qu’il y aura des crédits supplémentaires pour le ministère de la Famille et de l’Enfance », et Line Beauchamp, faisait savoir dans le Devoir du 21 septembre 2002 que « le gel des budgets de l’État n’entraînerait pas nécessairement celui du ministère de la Culture ».

De toute évidence, les engagements des libéraux ne tiennent pas la route et annonce un retour aux déficits, une tendance confirmée par un article du Journal de Québec du 27 mars 2003, selon lequel « M. Séguin voudrait bien reprendre là où il avait laissé avant de quitter le gouvernement Bourassa il y a 12 ans ». Or il y a 12 ans, le déficit budgétaire des libéraux était de 4,3 milliards $.

« Le Parti Québécois estime que les libéraux proposent aux Québécoises et aux Québécois de renouer avec les pratiques du passé et de réinventer les déficits. Les baisses d’impôts massives promises par les libéraux et le gel des budgets de divers ministères mettent en péril les services offerts aux Québécoises et aux Québécois », a conclu Roger Bertrand.

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Source :

Michèle Leduc,
Responsable des communications
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