JEAN CHAREST DOIT CHOISIR :
SON CADRE FINANCIER OU SES ENGAGEMENTS

Donnacona, le 29 mars 2003 – « Alors qu’il présentait hier ses priorités pour la révision des structures et des programmes gouvernementaux, Jean Charest a refusé de préciser combien d’employés et quels organismes de l’État seront dans la mire de ses importantes compressions budgétaires. Ce faisant, Jean Charest a sérieusement miné la crédibilité de son cadre financier, qui prévoit que d’importants réaménagements budgétaires lui permettraient de réaliser ses engagements », selon le candidat du Parti Québécois dans la circonscription de Portneuf, Roger Bertrand.

Dans la plupart de ses plate-formes sectorielles, Jean Charest explique que le financement proviendra des économies découlant de la révision de l’ensemble des programmes gouvernementaux, des ministères, des organismes publics et des sociétés d’État. Ambitieux, Jean Charest prévoyait même, le 11 mars dernier, qu’un gouvernement libéral dégagerait des économies de 16 milliards en 5 ans, c’est à l’intérieur de cette enveloppe qu’on sera appelés à faire des choix.

« Force est de constater que Jean Charest n’a aucune idée d’où surgiront ces supposées économies de 16 milliards en 5 ans, ce qui remet en question l’ensemble de ses engagements électoraux. En somme, Jean Charest devra d’abord choisir entre la crédibilité de ses engagements et la survie de son cadre financier », de souligner Roger Bertrand. En promettant tout à tout le monde, Jean Charest et son parti démontrent qu’ils ne sont pas prêts à gouverner le Québec.