Communiqué





Roger Bertrand
Candidat du Parti Québécois
dans la circonscription de Portneuf

Autorisé et payé par Roger Alain
Agent officiel de Roger Bertrand

POUR ATTENTION IMMÉDIATE

 

CADRE FINANCIER LIBÉRAL :
1,7 MILLIARD DE COMPRESSIONS BUDGÉTAIRES


Donnacona, le 30 mars 2003 – Dans un effort soutenu pour défendre son cadre financier, Jean Charest ne révèle qu’une partie de son programme. Dévoilant d’importants engagements électoraux, il évite toutefois de révéler la deuxième partie de son programme : des compressions budgétaires massives qui mettent en péril des pans entiers des services présentement offerts aux Québécoises et aux Québécois.

Inflation : 1,7 milliard $

Outre la santé et l’éducation, les crédits budgétaires de l’État s’élèvent à 15,8 milliards $. Compte tenu d’un taux d’inflation moyen de 2 % par année, les cinq ans de gel libéral signifieraient, dans les faits, des compressions budgétaires inquiétantes de 1,7 milliard $ sur cinq ans.

Baisses d’impôt : 5 milliards $

Dans ce contexte de compressions draconiennes, il faut mettre en doute la crédibilité des baisses d’impôt annoncées par Jean Charest. En fait, ces baisses d’impôt se traduisent de plus en plus par une baisse de crédibilité.

Nouveaux engagements : ça n’a pas de prix

L’état critique du cadre financier libéral ne semble pas émouvoir outre mesure le chef Jean Charest ni ses candidats, pour qui le gel des crédits budgétaires et les montants des engagements restent des notions floues. Jean Charest lui-même déclarait, le 19 septembre 2002, qu’il n’excluait pas la possibilité d’allouer davantage d’argent dans d’autres secteurs que la santé et l’éducation, notamment l’environnement. Line Beauchamp, candidate dans Bourassa-Sauvé, dans une entrevue accordée au Devoir et parue le 21 septembre 2002, affirmait pour sa part que « le gel des budgets de l’État n’entraînerait pas nécessairement celui du ministère de la Culture ». Russel Copeman, candidat dans Notre-Dame-de-Grâce, dans une entrevue accordée à la Presse Canadienne le 29 octobre 2002, en rajoutait : « Il n’y a pas de doute qu’il y aura des crédits supplémentaires pour le ministère de la Famille et de l’Enfance ».

Solution Charest : surestimation des revenus

En surestimant les revenus de l’État, les libéraux de Jean Charest se dégagent une marge de manœuvre artificielle qui ne trouve pas prise dans la réalité. Se basant sur une croissance de 4,5 % des revenus de l’État, les prévisions libérales sont nettement supérieures à celles du Conference Board of Canada, dont Yves Séguin s’est inspiré pour rédiger son rapport sur le déséquilibre fiscal, qui prévoient plutôt une croissance des revenus de 3,7 %.

En promettant des baisses d’impôt massives et immédiates, en même temps qu’un gel des budgets et des réinvestissements en santé et en éducation, Jean Charest démontre qu’il n’est pas prêt pour gouverner le Québec.

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Source :

Michèle Leduc,
Responsable des communications
(418) 283-0632