Projet de petite centrale sur la Chute du Neuf :

« LA POPULATION CHOISIRA ! »

Neuville, le 9 octobre 2002 - Le député de Portneuf et ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux, à la Protection de la jeunesse et à la Prévention, monsieur Roger Bertrand tient à apporter certaines précisions suite à l’article publié dans le Courrier de Portneuf le 6 octobre dernier.

« La décision d’implanter ou non une petite centrale sur la Chute du Neuf à Notre-Dame-de-Montauban fait présentement l’objet d’un processus rigoureux et transparent, dont l’une des étapes est l’examen des projets par le Bureau des Audiences Publiques en Environnement (BAPE). De mettre fin à ce débat maintenant crée selon moi, un préjudice aux gens qui souhaitent en savoir davantage, dans le but de prendre une décision éclairée sur le sujet. Il faut que la population directement concernée puisse se prononcer en toute connaissance de cause ou avec tout l’éclairage possible sur une question potentiellement aussi importante pour l’avenir de sa région », lance Roger Bertrand.

En fait, le député de Portneuf estime important qu’on permette au milieu directement concerné de se prononcer. « Il faut comprendre que le site convoité est situé dans ce qui est probablement la municipalité la plus défavorisée d’une des Municipalités régionales de comté les moins développées présentement au Québec. Les revenus tirés éventuellement de l’exploitation de la petite centrale projetée seraient réinjectés dans l’économie de ce territoire, au grand bénéfice de la population visée», de préciser Roger Bertrand.

« Par ailleurs, l’apport économique dans le milieu est un élément nécessaire, mais non essentiel dans la poursuite d’un projet. Il va sans dire que si un tel équipement devait affecter sensiblement le paysage et l’environnement, je serais le premier à m’y opposer » poursuit le député-ministre.

Les prochaines étapes du processus

C’est le 29 novembre prochain que sera effectué le choix d’un projet par Hydro-Québec et le ministère des Ressources naturelles. Ensuite viendra l’évaluation des impacts environnementaux par le BAPE, étape nécessaire pour un projet sur notre rivière, puisque la puissance est évaluée à plus de 5 mégawatts. C’est d’ailleurs à cette étape que la population devra se faire entendre et prendre position sur le projet qui leur sera proposé. Lorsque la décision du BAPE sera rendue, les projets seront soumis à la ministre déléguée à l’Énergie, madame Rita Dionne-Marsolais, pour décision finale. « Quoi qu’il advienne, l’opinion des électeurs de la municipalité de Notre-Dame-de-Montauban demeure essentielle à la faisabilité d’un projet de développement hydroélectrique », a conclu le ministre Bertrand.