Différend sur le bois d’œuvre:

L'OMC RECONNAÎT LE BIEN-FONDÉ DU RÉGIME FORESTIER...

Québec, le 26 juillet 2002 - La ministre déléguée à l’Industrie et au Commerce, madame Lucie Papineau, et le ministre des Ressources naturelles, monsieur François Gendron, sont très heureux de la victoire que viennent de remporter le Québec et le Canada, devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dans sa contestation de la décision préliminaire des États-Unis d’imposer un droit compensateur sur le bois d’œuvre résineux. Cette seconde victoire consécutive fait suite à la décision favorable de l’OMC pour le Canada en ce qui concerne l’amendement Byrd.

« Cette décision intérimaire de l’OMC constitue une très bonne indication de la validité des arguments que le Québec défend et que la voie juridique était l’approche à suivre pour le démontrer », a mentionné la ministre Papineau. « Toutefois, il est probable qu’il faudra attendre la position de l’OMC sur la décision finale du Département américain du Commerce (DOC) avant que ne soit levé le droit compensateur imposé par les États-Unis. La position de l’OMC n’est attendue que pour mai 2003 ».

Pour sa part, le ministre Gendron a réaffirmé qu’il « faut donner un signal clair aux États-Unis afin d’en venir à une solution consensuelle au différend du bois d’œuvre. Pour ce faire, il faut que le gouvernement fédéral se montre ferme. Et le meilleur moyen de pression dont dispose M. Chrétien est de mettre en place immédiatement les mesures d’accompagnement que lui a proposées M. Landry pour permettre aux travailleurs, aux communautés et aux entreprises touchés de continuer à fonctionner et d’éviter un démantèlement de l’industrie dans les régions. » Et, de poursuivre M. Gendron, « Qu’attend le gouvernement fédéral pour agir, maintenant que nous avons reçu un deuxième rapport favorable de l’OMC ? »

« Depuis le 20 juin dernier, moment où le premier ministre Landry a rencontré M. Chrétien, le gouvernement fédéral a en main un plan d’action constitué de mesures concrètes et chiffrées, inattaquables sur le plan du commerce international », a ajouté la ministre Papineau.

« Nous exigeons du Fédéral qu’il passe maintenant de la parole aux actes tangibles en donnant suite à ce plan d’action qui est, je vous le rappelle, le résultat d’un consensus survenu le 8 mai dernier à la suite d’une rencontre à laquelle j’ai participé en compagnie de la Vice-première ministre du Québec, madame Pauline Marois. Lors de cette rencontre, les communautés touchées par ce conflit, les représentants de l’industrie du bois d’œuvre résineux et les représentants des travailleurs de ce secteur ont clairement indiqué leur besoin et c’est ce message que nous portons auprès du gouvernement fédéral », a conclu le ministre Gendron.