DOSSIER DU BOIS D’ŒUVRE :
L'OPPOSITION À OTTAWA DÉNONCE L’INACTION DU FÉDÉRAL

Québec, le 27 novembre 2002 - Le ministre des Ressources naturelles du Québec, M. François Gendron, se réjouit des demandes formulées d’une seule voix par les chefs des quatre partis d’opposition à la Chambre des communes, dans le dossier de la crise du bois d’œuvre.

« La sortie des chefs des partis d’opposition à Ottawa souligne une fois de plus l’inaction du gouvernement fédéral dans le dossier du bois d’œuvre. Je me réjouis de voir les quatre partis faire front commun pour réclamer que le gouvernement fédéral mette enfin en place un vrai plan de soutien aux travailleurs, aux entreprises et aux communautés affectées par cette crise majeure. Je joins ma voix à la leur pour demander une fois de plus que le gouvernement fédéral prenne ses responsabilités dans cette crise qui s’éternise », a déclaré le ministre Gendron.

Le ministre a rappelé que les mesures fédérales annoncées le 8 octobre ne répondent aucunement aux priorités exprimées unanimement par les milieux québécois concernés, cinq mois auparavant, jour pour jour, et qu’elles ne répondent pas non plus aux propositions faites au premier ministre Chrétien par le premier ministre Landry lors de leur rencontre du 20 juin dernier. « Pour le Québec, la mise de fonds supplémentaire offerte par le gouvernement fédéral représente 20 millions de dollars, sur une base annuelle, alors que le montant des droits compensateurs et anti-dumping réclamés par le gouvernement américain s’élève à près d’un demi milliard de dollars par année. Il n’y a rien pour l’industrie, alors que pour les travailleurs et les communautés, les mesures annoncées ne répondent même pas à la problématique spécifique du bois d’œuvre. C’est très peu, quand on sait que des milliers d’emplois sont potentiellement en jeu et que la compétitivité de l’industrie québécoise pourrait être affectée à long terme par ce conflit commercial. »

« Depuis quelques mois, le ministre du Commerce international, Pierre Pettigrew, déclare qu’une solution est proche et que la résolution du conflit du bois d’œuvre est possible. Je le félicite de son optimisme, mais on souhaiterait aussi qu’il fasse preuve d’un peu plus de réalisme quant aux effets de la crise et à l’ampleur des actions à entreprendre pour contrer ses effets », a conclu le ministre Gendron.