AVENIR DE L’USINE TEMBEC :
une priorité pour Roger Bertrand

Neuville, le 20 juin 2002 - Le député de Portneuf et ministre délégué à la Santé, aux Services sociaux, à la Protection de la jeunesse et à la Prévention, monsieur Roger Bertrand, tient à réaffirmer l’importance et la priorité qu’il accorde au dossier de la papetière Tembec, de Saimt-Léonard de Portneuf. L’usine dispose actuellement d’un procédé de pâte relativement moderne (1992) mais d’autre part, de deux machines désuètes et peu productives. Il en résulte qu'elle n’offre pas une rentabilité suffisante. « Je réitère ma volonté d’aider Tembec à réaliser un investissement à Saint-Léonard de Portneuf et ce, afin d’assurer l’avenir à long terme de l’usine et de ses emplois», souligne le député-ministre de Portneuf qui dit comprendre l’urgence de la situation actuelle.

« Il va de soi que peu importe le scénario retenu, sa réalisation nécessitera une aide financière gouvernementale. Le 20 novembre, les dirigeants de Tembec ont rencontré, à ma demande et en ma présence, les ministres de l’Industrie et du Commerce, des Régions, et des Ressources naturelles afin de discuter de la modernisation de la papeterie. Lors de cette rencontre, les ministres ont invité la compagnie à déposer un projet d’investissement afin d’élaborer des scénarios d’approvisionnement en copeaux et de participer au financement du projet à l’aide des programmes gouvernementaux existant. Depuis cette rencontre, nous attendons et espérons un signal positif en provenance de la compagnie et continuons d’inciter fortement l’entreprise à réaliser un projet qui contribuerait à assurer la survie de l’usine et donc, les quelques 200 emplois actuels », explique Roger Bertrand.

Le député-ministre rappelle que le gouvernement a participé en 2001 au financement d’une étude par une firme spécialisée pour réaliser un diagnostic complet de l’usine et soumettre des propositions pour atteindre la rentabilité désirée. L’étude menée conclut à la nécessité de remplacer les deux machines actuelles par une machine à papier d’une capacité de production de 145 000 à 160 000 tonnes métriques par année. Les coûts des scénarios développés varient entre 211 et 320 millions de dollars. « De par sa nature très structurante, un tel projet serait admissible aux programmes gouvernementaux d’Investissement-Québec et de la corporation Innovation-Papier. Il ne reste qu’à souhaiter une réponse positive à cette main tendue », lance Roger Bertrand qui vient de susciter une rencontre aux plus hauts niveaux sur cet important dossier pour l’avenir de notre région.