Mal parti !





... avec à peine 9 mois de gouvernance libérale...


Décisions du gouvernement Charest qui génèrent ou génèreront des impacts négatifs sur l’économie québécoise

 

  • Hausse de 3 % des tarifs d’électricité pour les entreprises.

 

  • Élimination de 5 des 10 secteurs d’activité de la SGF (récréotourisme, haute technologie, logistique industrielle, transport et machinerie)

  • Remise en question du rôle des sociétés d’État à vocation économique

  • Financement des sociétés Innovatech bloqué de juillet à novembre 2003

  • Diminution des programmes d’aide d’Investissement-Québec

  • Remise en cause de nombreux projets majeurs et ralentissement du traitement des projets d’investissements

  • Les consommateurs sont frappés de hausses de tarifs

  • Détérioration des relations de travail

  • Inquiétude des investisseurs étrangers devant l’assombrissement de la situation économique et financière du Québec, les coupures dans les mesures d’aide, notamment les incitatifs fiscaux, la détérioration des relations de travail

  • Projets ACCORD sur les tablettes

  • Plafonnement de la déductibilité des frais de représentation à 1 % du chiffre d’affaires des entreprises, une mesure qui frappe de plein fouet les 10 000 micro-entreprises et travailleurs autonomes du Québec

  • Abolition des mesures fiscales pour les sites désignés (CNE, Cité du multimédia, Cité du commerce électronique, CDTI, Cité de l’optique, Technopôle Angus, Zones de développement des biotechnologies, Zone de commerce international de Montréal à Mirabel, etc.)

  • Suppression de certaines mesures fiscales pour l’investissement (abolition du congé de taxe sur le capital de deux ans et du crédit basé sur l’accroissement des dépenses de R&D)

  • Suppression de certaines exemptions accordées aux institutions financières et aux fonds d’investissement

  • Réduction de 12,5 % des taux de crédits d’impôt pour la R&D et la culture

  • Limitation des mesures fiscales destinées à la capitalisation des entreprises et aux projets majeurs d’investissement

  • Réduction de 25 % de certaines mesures fiscales comme les stages en milieu de travail

  • Report de la baisse de la taxe sur le capital des PME

  • Abolition du ministère des Régions

  • Coupure de 23 % dans le budget du ministère du Développement économique et régional

  • Avec les projets de défusions, le sort des grandes villes de Montréal et de Québec est incertain et leur développement économique est paralysé

  • Avec la hausse du seuil d’assujettissement des entreprises à la loi favorisant le développement de la main-d’œuvre, le gouvernement a soustrait 25 000 entreprises à la Loi

  • Loi 34 sur les régions  qui entraînent celles-ci dans un débat de structures stérile plutôt que d’être en pleine action. Leur développement économique est paralysé

  • Abandon des mesures structurantes prévues par le gouvernement précédent dont celles encourageant le développement des exportations, des coopératives, des entreprises d’économie sociale ou l’expansion des entreprises de biotechnologie. Celles prévues également pour le soutien à la recherche, le développement dans toutes les régions et la vitalité de leurs entreprises, le soutien au secteur agroalimentaire ou à l’industrie touristique

 

 

" Les gens sous-estiment le recentrage qu'est en train de faire le gouvernement Charest. Par exemple, au cours du premier semestre de 2004, il va se passer au Québec toute une foule de choses au niveau du rôle que jouent les sociétés d'État dans notre échiquier économique. (…) Certains secteurs, comme les biotechnologies, le multimédia et les technologies de l'information, seront sans doute frappés plus durement que d'autres. "

Jacques Ménard, président de BMO Groupe financier

Presse canadienne, 29 décembre 2003