« PQ, i.e. Pour le Québec ! »





Le 10 mars 2003 – Jean Charest a attaqué, hier, le bilan du gouvernement, jugeant qu’il est passé à côté de l'essentiel en matière de santé et de croissance économique. De son côté, Mario Dumont prévient qu’il ne laissera pas le PM ramener la Constitution au centre de la campagne électorale. Il le forcera plutôt à défendre son bilan, notamment dans la gestion de la CDP. Pour sa part, le PQ a dévoilé son slogan de campagne : « Restons forts ».

Le PQ ne demande pas mieux que l’on parle du bilan du gouvernement, que tous les observateurs jugent remarquable. Le PQ sait joindre le geste à la parole : 83% de ses engagements formulés en 1998 sont réalisés et 15% sont en voie de l'être. Le PQ tient ses promesses et son équipe gouvernementale travaille avec énergie et compétence à bâtir le Québec de demain. Son bilan offre la meilleure garantie quant à la crédibilité des engagements qu'il prendra lors de la prochaine campagne électorale.

MÉDIAS EN BREF - 9 au 11 mars 2003 -

FINANCES - Budget - On s’attend à un budget équilibré et sobre, sans hausse d’impôt. (CKAC 7h)

Pauline Marois, responsable de l’organisation électorale, présentera un budget qui sera la rampe de lancement de la campagne du PQ. Il confirmera la rigueur budgétaire du gouvernement, donnera un avant-goût des engagements électoraux du PQ et n’aura pas l’air trop racoleur aux yeux des citoyens. La quadrature du cercle, en somme. Le patronat veut bien sûr un budget pour la prospérité des Québécois. Les groupes sociaux auront une liste d’épicerie qui fera la largeur de la Grande-Allée, et en perspective, une crise du logement qui n’en finit plus. Un programme de construction de logements sera peut-être au menu de Mme Marois, avec un accent particulier pour les coopératives d’habitation. La rentrée parlementaire sera donc budgétaire mais surtout électorale. (Thivierge SRC-radio 7h)

Le budget sera rigoureux et fera preuve d’imagination. Pauline Marois rappelle sa mince marge de manœuvre. Selon des analystes, elle annoncera de nouvelles sommes en santé, en éducation et pour les familles, en plus d’augmenter les dépenses des programmes sociaux. Toute baisse de taxes est exclue. (TVA, CKAC 12h)

Ce budget ne sera ni voté, ni débattu. On y retrouvera les grandes priorités du PQ, dont l’aide aux familles. À surveiller pour l'habitation: l’aide à l’achat d’une première maison, mais surtout pour la construction de logements sociaux. Mais le contexte reste difficile. Le cap sera maintenu sur le déficit zéro. Les besoins sont énormes partout, surtout en santé. Les groupes sociaux réclament plus d’argent, alors que le CPQ plaide pour l’austérité budgétaire. La marge de manœuvre de Mme Marois est mince. Attendez-vous à quelques bonbons peu sucrés. Mme Marois présente un budget, mais met surtout la rondelle en jeu pour le match électoral. (Larocque TVA 12h)

Excellent reportage sur la conciliation famille-travail pour les pères de famille. Ceux-ci veulent plus de temps, mais ceci s’accompagne d’une baisse de revenu. Peu importe, passer du temps avec les enfants est une priorité. (Maréchal TQS 12h)PQ - Clôture du congrès d'orientation

CONGRÈS D'ORIENTATION DU PQ - C’est la fête de M. Landry. Les militants lui ont donné un congrès sans heurts. Le PM tourne au ridicule le discours de M. Charest, qui a lui même dressé un bilan élogieux de l’économie québécoise. Par ailleurs, le PQ veut créer une caisse-santé. Mais François Legault refuse de dire s’il faudrait hausser les impôts pour la financer. (Larocque TVA 18h)

Christian Dufour (ÉNAP): On sentait de l’autosatisfaction, mais c’était un discours magistral. Il y a un dynamisme chez M. Landry. S'il y a guerre, ça favorisera le PQ: on veut la sécurité et le PM fait grand-père. Il s’est transformé, on ne l'imaginait pas comme ça. Chapeau! Aussi, ses adversaires sont incapables de l’attaquer, surtout sur la souveraineté. (RDI 16h)

Michel C. Auger: Avec la conciliation famille-travail, le PM va chercher l’électorat qu’il avait perdu au profit de l’ADQ. Le PLQ fait de la santé sa priorité. Mais les électeurs pensent-ils qu'un parti a LA solution? C’est ce que dit le PQ: «Vous n’avez pas plus de solution que nous, ça va mal dans tous les régimes publics de santé du monde.» (LCN 17h)

SONDAGE - La deuxième partie du sondage Léger Marketing indique que Bernard Landry est le chef le plus populaire. Aussi, les répondants affirment que le PQ offre le meilleur programme : en santé : PQ 32% PLQ 27% ADQ 21%; en éducation: PQ 39% PLQ 23% ADQ 16%; en développement économique: PQ 37% PLQ 28% ADQ 19%; pour la défense des intérêts du Québec: PQ 49% PLQ 20% ADQ 16%.

Ce sondage démontre la confiance des Québécois à l’égard du gouvernement actuel pour la compétence de son chef et la solidité de son équipe.

ÉNERGIE - Le PLQ estime qu’Hydro-Québec pourrait manquer d’électricité en 2006 pour fournir les 500MW à Alcoa de Deschambault. Déjà cet hiver, Hydro-Québec aurait importé de l’électricité à fort prix pour fournir l’aluminerie Alouette en périodes de pointe.

Le Québec ne manquera pas d’énergie. Le PLQ veut faire craindre le pire aux gens de Deschambault. Et contrairement au PLQ, qui a entretenu la discorde avec les premières nations, le gouvernement du PQ a su s’entendre avec les Cris et les Inuits, ce qui ouvre la voie à d’importants développements hydroélectriques.

MÉDIAS EN BREF - 6 et 7 mars 2003 -

SONDAGE - Léger Marketing: PQ et PLQ nez à nez

Les élections approchent et l’ADQ encaisse un autre recul dans les sondages. (RDI 7h)
La chute de l’ADQ se poursuit au profit du PQ. (LCN, SRC-radio 8h)
Intentions de vote: PQ 36% PLQ 36% ADQ 25%
Intentions de vote des francophones: PQ 43% PLQ 28% ADQ 27%
Taux de satisfaction: 51%

Rien n’est joué, car un électeur sur deux dit qu’il pourrait changer d’avis. Signe intéressant pour le PQ: le taux de satisfaction à l’égard du gouvernement a bondi de 9 points depuis un mois. (FM93 7h)

Jean-Marc Léger: L’ADQ recule dans toutes les régions francophones. Les tiers partis montent très vite entre les élections, mais la dure réalité les rattrape. Mario Dumont incarnait une voie de sortie pour se débarrasser des vieux partis. Mais avec l’insécurité de la guerre, l’insécurité de son programme et surtout son équipe hétéroclite, l’ADQ est désertée. Pas d’effet Bourque à Montréal, c’est même catastrophique! (LCN 8h)

Michel C. Auger: Les péquistes reviennent à la maison. Ils se sont rendus compte que l’ADQ, après ses reculs, n’est pas prête à gouverner. De plus, il y a plus de gens satisfaits qu’insatisfaits du gouvernement. Le chiffre qui compte: 15 points d’avance pour le PQ chez les francophones, ce qui est très fort. (LCN 7h15)

Le meilleur PM: Bernard Landry 36% Mario Dumont 24% Jean Charest 21% Pour la première fois, M. Landry est le plus populaire. Son avance est encore plus considérable chez les francophones avec 42%. (SRC-radio, LCN, RDI 7h)

Jean Lapierre: Les électeurs estiment que M. Dumont n’est pas prêt. Quant à M. Charest, le courant ne passe pas. Mais si les militants, au congrès du PQ, ressortent le mot qui commence par «R», ça pourrait être une bouée de sauvetage pour lui. (CKAC 7h)

Remontée spectaculaire de Bernard Landry aux dépens de Mario Dumont. Une bonne note pour le PM, qui est heureux: «Je ne suis pas triomphaliste. Je continue d’être auprès des gens pour mériter leur confiance jusqu’au jour du vote.» Par ailleurs, Pauline Marois ne s'inquiète pas de la hausse du taux de chômage: «Nous avons un taux record de personnes à l’emploi. Quand le taux d’emploi augmente, le taux de chômage aussi.» (Thomas CKAC 12h)

Gilbert Lavoie: M. Landry s’adapte. À la même date l'an dernier, il était malheureux. Par ailleurs, la campagne commencera avec un budget voulu crédible. On voudra montrer qu’il n’y a pas de déficit, alors qu’il y en a des gros. On cessera les bonbons. Les stratèges péquistes s’inquiètent: acheter des votes, ça ne paraît jamais bien. D’ailleurs, le PLQ se préparait à sortir sur les dépenses du gouvernement, lundi. Mais il s’est retenu, après la risée qui a suivi la sortie de Guy Laforest. (SRC-radio 8h)

Chronique de Vincent Marissal: Les improvisations de l’ADQ font mal. Quand on veut faire virer un gros bateau comme le Québec, il faut un itinéraire réaliste et s’assurer que tout le monde à bord rame dans le même sens. L’ADQ aurait pu proposer un débat corsé, mais elle se contente d’un programme décaféiné. (Pr)

ÉDUCATION - Le PQ s'engage à investir 1MM$ additionnel dans le réseau d'éducation au cours des cinq prochaines années. Le PLQ veut également faire passer la semaine d'enseignement au primaire de 23,5 à 25 heures, pour des cours d'anglais - dès la première année - et pour l'éducation physique.

Les libéraux manquent d'ambition en éducation. Il font croire qu’ils en font leur priorité, mais n’y investissent même pas assez pour couvrir les « coûts de système ». Avec le PLQ, le monde de l’éducation vivra cinq ans de petite misère. Au contraire, le PQ permettra au réseau de l’éducation de poursuivre sur sa lancée. Il bénéficiera des ressources à la hauteur de l’importance qu’il représente pour l’avenir du Québec.

MÉDIAS EN BREF - 5 mars 2003 -

ÉCONOMIE - Alcoa crée des emplois à Deschambault-Grondines -

Bonne nouvelle: Alcoa investit plus d’un milliard de $ pour doubler ses activités. Mais chez le compétiteur Alouette, on se demande comment on a trouvé les 500 mégawatts qu'Hydro- Québec promet à Alcoa. Gilles Blouin (v.-p. Alouette): «HQ ne nous donne pas toute l’électricité dont on a besoin, ce qui retarde notre production.» Depuis janvier, HQ lui a coupé le courant 12 fois, pour un total de 36 heures. Il est clair qu’HQ manque de courant. Difficile de comprendre comment elle peut promettre de l’électricité qu’elle n’a pas. À moins que la proximité des élections ne force HQ à devancer ses annonces. (Levasseur SRC 18h)

En dépit de la tempête, il faisait beau ce matin à Deschambault. Pour Bernard Landry, qui s’amuse à entretenir l’ambiance électorale, ça tombe à point: Portneuf est un comté très chaud. Le PM n’allait pas rater pareille occasion: investissement de 1MM$ d’Alcoa, création de 1500 emplois permanents. HQ devra fournir 500 MW de plus à Alcoa en 2006, ce qui rendra encore plus précaire le fragile équilibre entre l’offre et la demande d’électricité au Québec. Cela pourrait donc accélérer encore la construction de nouvelles centrales hydro-électriques. (Larocque TVA 18h)

Cet investissement risque de faire connaître à la région de Portneuf un nouveau boom économique comparable à celui vécu à la fin des années 80. De l’avis de tous, c’est une très bonne nouvelle. (St-Ours SRC-radio 17h)

Sondage Léger marketing-CKAC/JdeM: 66% des électeurs veulent une élection ce printemps, même s'il y a une guerre en Irak. Cette guerre pourrait ironiquement favoriser le PQ selon Jean-Marc Léger: «Ce qui est particulier, c’est que ce soit le PQ, qui prône l'indépendance du Québec, qui incarne la stabilité pour les Québécois.» (CKAC 16h)

Recommandations du CPQ en vue du budget Marois: Gilles Taillon: «Le Québec est dans un bon contexte économique, mais les finances publiques sont très serrées. Nous ne sommes pas pessimistes, mais on s’inquiète de certaines annonces pouvant créer un déficit. Il est donc important de stimuler l’économie, en baissant la taxe sur le capital par la réduction des subventions aux entreprises. Si Pauline Marois fait ça, nous la féliciterons!» (RDI 17h)

ÉCONOMIE - Alcoa crée des emplois -

Alcoa investit 1MM$ dans l’expansion de son aluminerie et créera 250 emplois. Elle s’engage à en créer 1250 autres dans la transformation. Québec lui vient en aide avec un congé fiscal de dix ans et un prêt sans intérêt de 260M$. (Ouellet CKAC 11h)

La bonne nouvelle: Alcoa crée des centaines d’emplois permanents et des milliers à court terme. Il n’y a pas de projets précis, sauf la parole d’honneur et une pénalité de 100 000$ par emploi non créé. M. Landry: «Quand Alcoa met sa signature au bas du document, on suppose que c’est vrai.» (Larocque TVA 12h)

Commentaire de Pierre Bourgault: Lorsque le PQ était dernier dans les sondages, Bernard Landry disait qu’il allait continuer à gouverner. C’est ce qu’il fait. L’électoralisme est-il mauvais? Pas si l’intérêt commun est servi. Si le parti au pouvoir peut voler les meilleurs éléments des autres programmes, tant mieux! Mais il faut éviter le saupoudrage. Heureusement, on n'assiste pas à cela en ce moment. (SRC-radio 10h)

Indicatif présent: La semaine de quatre jours. Arianne Émond (pigiste): Enfin, on valorise la productivité collective! Par ailleurs, je ne veux pas de l’ADQ dans ma cour. Le PLQ est opportuniste. Le PQ est plein de défauts, mais il fait des bons coups en environnement, avec les garderies et la conciliation famille-travail.

PREMIER MINISTRE - 4 mars 2003 - Bernard Landry réagit avec calme aux attaques de l'ADQ

Bernard Landry déclare que les péquistes refusent de s'abaisser à ce genre d'attaques et promet de mener une campagne électorale basée sur les idées. Selon lui, l’exagération nuira davantage à l’ADQ qu’au PQ. (LCN, RDI 7h)

Éditorial de La Presse: Associer son adversaire à un personnage honni est un vieux truc de démagogue. Mais il n’y a aucune ressemblance entre le Québec de Duplessis et le gouvernement Landry. Le chef d’un parti, qui aime parler de responsabilité, ne doit pas laisser ses lieutenants dire n’importe quoi. (Pratte)

Éditorial du Devoir: Les propos de Guy Laforest sont inexcusables, surtout de la part d'un respecté professeur de science politique. Les adéquistes voudraient que l’on soit davantage tolérant à leur endroit du fait de leur inexpérience. Mais l’ADQ propose des changements majeurs. Continuons d’exiger de ce parti qu’il explicite ses positions. (Descôteaux) Chronique de J.-Jacques Samson: M. Laforest est un «loose cannon» dont la métaphore manque de cohérence. Il s'est emballé, tout comme l'a déjà fait Stéphane Dion. Mais ce coup de gueule est aussi devenu une «affaire» pour les journalistes. La campagne électorale s’annonce en rase-mottes et ce n'est pas la seule faute des politiciens. (Sol)

Le candidat de l’ADQ dans Borduas, Guy Blanchet, claque la porte, car le parti change trop souvent d’idée. Selon lui, l’ADQ agit comme les partis traditionnels. (FM93, RDI, LCN 7h)

Les syndicats réfutent les propos de Guy Laforest qui les accuse de collusion avec le gouvernement. Michel Sawyer (SFPQ): «Notre objectif n’est pas d’élire tel ou tel parti, mais de faire les vrais débats.» Claudette Carbonneau (CSN) soutient qu’on ne peut reprocher aux syndicats de faire leur travail. Les syndicats profiteront des élections pour questionner les chefs de parti sans prendre position. (Lemieux SRC-radio 7h)

GARDERIES - Les médias rapportent que Québec n’a pas atteint ses objectifs quant au nombre de nouvelles places en garderies pour l’année 2002-2003. Il n’aurait développé que 11 000 des 17 000 places prévues.

L’objectif des 17 000 places sera atteint sans problème et dans les délais prévus. Le PLQ n’a aucune crédibilité à ce sujet. En plus de vouloir geler le budget de la famille, il n’a pu faire mieux que de créer 3 000 places par année en neuf ans de pouvoir. Le PQ en a créé plus de 150 000 depuis le début de son mandat.

ÉCONOMIE 3 mars 2003 - Le PLQ et l’ADQ prétendent que le Québec se classe 52e sur 60 États d’Amérique du Nord pour son niveau de vie. Ils font ainsi écho à une étude de Statistique Canada produite en 2000.

Cette étude de Statistique Canada est biaisée et ne tient pas compte des différences du coût de la vie entre les provinces canadiennes. Une fois ce réajustement fait, le Québec gagne dix places au palmarès général et se situe au 3e rang des provinces canadiennes, tout juste derrière l’Alberta et l’Ontario. En fait, c’est le niveau de vie du Canada qui est inférieur à celui des États-Unis. Mais ce qui compte d’abord, c’est la tendance. Depuis 10 ans, le PIB par habitant progresse plus vite au Québec qu’au Canada, qu’aux États-Unis et que dans la moyenne des pays de l’OCDE. Depuis 5 ans, le PIB par habitant progresse plus vite au Québec que partout ailleurs dans le G7. De plus, il est démontré que la répartition de la richesse est meilleure au Québec qu’ailleurs en Amérique du Nord.

ÉCONOMIE - 27 février 2003 -Selon Statistique Canada, la croissance des investissements privés et publics au Québec surpassera celle de toutes les autres provinces en 2003. On prévoit une croissance de 8,8% au Québec comparativement à 2,1% au Canada.

Voici une autre preuve - s’il en fallait - de l’efficacité de la stratégie économique du gouvernement qui vise à cibler les secteurs porteurs d’avenir. Cette implication du gouvernement contraste avec le laisser-faire économique préconisé par l’ADQ et le PLQ, dont l’approche n’aurait jamais permis l’atteinte de tels résultats: le Québec assure désormais la moitié des exportations de haute technologie du Canada; Montréal est maintenant la 2e ville au monde en aérospatial; le Québec est devenu un joueur majeur en biopharmaceutique et pour les technologies de l’information.

SANTÉ - Le ministre François Legault injecte 289M$ pour réduire les listes d'attente en chirurgie. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement aura recours aux cliniques privées, notamment pour les examens diagnostiques et les interventions pour les cataractes. L'investissement permettrait de traiter 44 000 personnes de plus d'ici 12 mois, mais il n'est pas récurrent. L’attribution de ces sommes sera conditionnelle à la signature par les établissements de santé de contrats de performance.

D'ici peu, plus personne au Québec n'aura à attendre au-delà des délais acceptables pour une opération. Le gouvernement poursuit ainsi la mise en œuvre de son plan en santé dont les effets se feront sentir rapidement : tenforcement des services de première ligne afin de désengorger les urgences; amélioration des services aux personnes âgées par les soins à domicile; augmentation des initiatives en prévention; diminution des délais d’attente.

MÉDIAS EN BREF - Investissement majeur dans les soins de première ligne

Grand jour pour Bernard Landry et François Legault, qui peuvent enfin annoncer des bonnes nouvelles en santé. Avec ses investissements en dehors des hôpitaux, M. Legault prévoit un soulagement dans les urgences. Le PM poursuit sa bataille pour aller chercher les fonds à Ottawa. Il manque encore 1MM$. (Beaudoin SRC 18h)

Le montant mis sur la table est aussi impressionnant que la sécurité entourant le PM. L’objectif: que 80% des soins soient prodigués sans que l’on doive se rendre à l’urgence. La stratégie de M. Legault est simple: désengorger les urgences. On complète le fameux virage ambulatoire amorcé en 1995, où on promettait d’investir massivement dans les soins à domicile pour justifier la fermeture de plusieurs hôpitaux. Huit ans plus tard, on semble passer de la parole aux actes. (Larcoque TVA 18h)

C’est un pas dans la bonne direction, mais M. Legault tient à conserver le contrôle des dépenses en liant les investissements à la signature de contrats de performance. M. Landry y est allé de ses conseils de prévention pour améliorer l’efficacité du réseau. Il invite les gens à abandonner la cigarette et à faire de l’exercice. Les CLSC saluent le courage de M. Legault. La Coalition montréalaise pour les soins à domicile indique au contraire que les sommes représentent moins que le minimum acceptable. (Chapdelaine SRC-radio 17h)

Répartition de l’investissement: 130M$ pour les soins à domicile, 130M$ pour les personnes vulnérables, 196M$ pour les personnes âgées, 50M$ pour les CLSC. Ouverture du bulletins: Annonce majeure qui plaira aux malades. (TVA 12h) Excellente nouvelle! (CKAC 12h)

Québec annonce des investissements massifs pour réparer les dommages collatéraux causés par la lutte contre le déficit. François Legault dit que les gens verront une différence rapidement. Par ailleurs, il n’y a toujours rien pour les hôpitaux, mais on s’attend à d’autres annonces avant les élections. (Larocque TVA 12h)

Que fera M. Legault avec les 244M$ restants? On voudra réduire les listes d’attente pour les chirurgies. Mais la priorité est déjà à la première ligne pour désengorger les urgences et régler les problèmes des hôpitaux. Bernard Landry demande aux professionnels de la santé de continuer leur travail. Il incite les gens à faire de l’exercice et à arrêter de fumer. Il ajoute que la somme reçue d’Ottawa n’est pas suffisante et qu'il continuera à se battre avec les autres provinces. (Bourgeois SRC 11h30)

M. Landry cite en exemple sa défunte épouse pour évoquer des réflexes à adopter: les gens doivent se fier davantage à Info-Santé qu'à l’urgence. (Vallerand TQS 12h)

ADQ - Propos controversés de Joëlle Lescop - Les groupes de défense des droits des aînés sont outrés par les propos de Joëlle Lescop (ADQ). Ils ne comprennent pas pourquoi on limiterait l’accès à certaines opérations pour une question de coûts. La Fédération de l’âge d’or qualifie ces propos de déplorables et l’Association des droits des retraités rappelle que les baby-boomers qui entrent dans le troisième âge ont versé beaucoup à l’État. Mme Lescop devra rectifier le tir si l’ADQ ne veut pas perdre des votes. (Leboeuf CKAC 12h)

Après les propos controversés de Joëlle Lescop, l’ADQ congédie sa v-p. candidate pressentie dans Lafontaine. Entrevue avec Mario Dumont: Mme Lescop veut lancer un débat sur l’acharnement thérapeutique. Par ailleurs, le PQ s’est fait élire en 1994 en voulant éliminer les listes d’attente à Ste-Justine et là, elles sont plus longues que jamais. Commentaire de Georges Pothier: Ce que dit Mme Lescop est inquiétant. (LCN 8h)

Mario Dumont est dans l’eau chaude. Selon sa porte-parole en santé, Joëlle Lescop, les personnes âgées n’auraient pas droit à tous les traitements dispendieux. Il tente ce matin de rectifier le tir: «Une campagne électorale n’est pas le meilleur moment pour un débat sur l’acharnement thérapeutique.» (CKAC 7h45, Rouleau SRC-radio 8h)

PQ - 20 février 2003 : Lyne-Sylvie Perron sera candidate du PQ dans le comté de Louis-Hébert.

Elle fut attachée politique de René Lévesque et dirige présentement une firme de relations publiques. Elle est également fondatrice du Pignon bleu, une maison vouée à l’aide alimentaire pour les enfants défavorisés. L’annonce est bien accueillie, les médias la présentent comme une candidate vedette.

Lyne-Sylvie Perron est reconnue pour son engagement politique, professionnel et humanitaire. Sa candidature démontre que le PQ est en constant renouvellement et qu’il est capable d’aller chercher des candidats dynamiques.

SONDAGES - Le point au 21 février 2003

Les plus récents sondages sont plus qu’encourageants. En effet, ils placent le Parti Québécois et l’ADQ nez-à-nez, auprès des francophones, avec environ 35 % des intentions de vote. Le Parti libéral ferme la marche avec 20 %. Ainsi, les gains effectués par le Parti Québécois et par l’ADQ proviennent du positionnement des électeurs discrets dont la proportion est passée de 18 % à 12 % en moins de deux mois.

Autre excellente nouvelle, le taux de satisfaction à l’endroit du gouvernement : 43 % des gens se disent satisfaits du gouvernement, une augmentation de 7 points sur les précédentes enquêtes. À ce chapitre, seuls 8 % des individus se disent indécis, une baisse de quatre points en regard des sondages de la mi-janvier.

Ce sondage révèle de plus que le vote pour le Parti Québécois est le plus solide : 53 % de nos sympathisants affirment que leur choix est définitif, comparativement à 40 % chez les adéquistes. Quelles sont donc les conclusions que l’on peut tirer de ce dernier sondage?

D’une part, il semble que la population soit de plus en plus consciente des enjeux que représente le prochain scrutin général. Bon nombre de citoyennes, de citoyens et d’acteurs sociaux ont compris que sous le vernis brillant du changement, l’ADQ propose en fait une vision rétrograde de la société québécoise.

NOS PRIORITÉS

La priorité au cours de notre prochain mandat sera de réinvestir dans les services publics, notamment la santé, l’éducation et le soutien aux familles. Concrètement, cela veut dire que nous consacrerons plus de ressources que nos adversaires pour améliorer les soins de santé, bonifier notre système d’éducation et aider les familles.

C’est un choix, c’est le nôtre. Et c’est d’abord et avant tout ce qui nous distinguera des autres partis lors de la prochaine campagne électorale.

Le Parti Québécois sera le seul parti qui ira au-delà des mots et qui prendra les moyens nécessaires pour maintenir et améliorer la qualité des services à la population.

La même franchise s’impose en matière de réductions d’impôts (…) : si nous sommes en mesure d’assurer les réinvestissements nécessaires pour donner aux Québécoises et aux Québécois les services publics de qualité auxquels ils ont droit, alors nous réduirons les impôts. Mais si nous devons choisir entre assurer la qualité des services publics ou réduire les impôts, nous n’hésiterons pas : le bien-être des patients, des élèves et des familles passera avant tout.

Santé : le pari de la vérité

En santé, la solution passe par la mise en œuvre du plan dévoilé par le tandem François Legault - Roger Bertrand. Ce plan répond au problème de sous-financement qui afflige le système et vise une amélioration de sa gestion. Il est axé sur les besoins du patient. Il instaure, avec les groupes de médecine de famille et l’amélioration des soins à domicile, une véritable médecine de proximité. Il prévoit une augmentation importante du personnel soignant au cours des prochaines années.

Les intervenants du réseau de la santé ne s’y sont pas trompés : ils appuient massivement le plan du ministre de la Santé. Les électrices et les électeurs du Québec ne s’y tromperont pas non plus quand viendra le temps de choisir le parti le plus apte à sauvegarder notre système de santé.

Les nouveaux enjeux

Ce qui distinguera aussi le Parti Québécois de ses adversaires, c’est l’attention qu’il porte aux nouveaux défis auxquels le Québec fait face.

De tous les enjeux nouveaux qui pointent à l’horizon, celui qui tient le plus à cœur au premier ministre Bernard Landry et à son gouvernement est la conciliation famille-travail. Les difficultés des jeunes familles à bout de souffle et de ceux qui aident un proche en perte d’autonomie sont des réalités qui me touchent. La qualité de vie dans une société – son niveau d’humanité – dépend de la nature des réponses qu’elle donne à des problèmes comme ceux-là.

Bernard Landry parle de ces questions bien sûr en tant que chef de gouvernement, mais aussi en tant que père et grand-père. Il en parle après s’en être ouvert à nombre de ses collègues qui vivent ces réalités. Il faut souligner la volonté inébranlable du gouvernement du Parti Québécois de faire du Québec un environnement idéal non seulement pour élever une famille, mais pour mener une vie de famille.

Bernard Landry a pris deux engagements à cette fin, un gouvernement du Parti Québécois assurera le financement requis pour créer le nombre de places dans les garderies nécessaires pour répondre de façon plus adéquate aux besoins des jeunes familles.

Il s’engage également à faire en sorte que le Québec devienne une référence en matière de conciliation des exigences de la vie familiale et professionnelle. La variable clé sur laquelle il faut maintenant travailler pour le bien et l’avenir de nos enfants, c’est le temps. Il faut organiser notre société pour permettre aux membres d’une même famille de passer plus de temps ensemble.

Enfin, supporté par un large consensus dans la société québécoise, le gouvernement du Parti Québécois poursuivra ses efforts afin de mettre en œuvre un régime québécois d’assurance parentale. Mais d’ici à ce que l’on convienne d’une entente à cet effet avec le fédéral, il explorera la faisabilité d'un régime de congé parental qui couvrirait les travailleurs autonomes, qui sont exclus du régime fédéral actuel.

Linda Goupil, dont on connaît la compétence et l’énergie, poursuit actuellement une tournée du Québec pour discuter de ces questions. Au terme de cette tournée se tiendra, le 13 mars prochain, le Forum sur la conciliation famille-travail. Nous souhaitons que ce forum réunisse tous les intervenants interpellés par cette question afin d’amorcer le virage le plus ambitieux de l’histoire du Québec en matière de conciliation famille-travail.

C’est pour cela que l’on se bat vigoureusement pour bâtir nos régions. On se bat non pas en mot, mais en acte, comme la démontré l’éclatant succès du grand Rendez-vous national des régions. Ce succès aura des retombées concrètes, comme les ententes ACCORD et le début d’une réelle décentralisation.

Souveraineté: la porte de la liberté

Évidemment, ce qui distingue le plus le Parti Québécois de ses adversaires, c’est sa vision de l’avenir du Québec. Et il y a un thème qui englobe tous les sujets précédents : la souveraineté nationale. Il les englobe tous parce que les choix que les citoyens et citoyennes feront lors de la prochaine élection détermineront le genre de société dans laquelle nous vivrons. Et cette société, si nous la souhaitons à la hauteur de nos valeurs et de nos aspirations, ne peut vraiment voir le jour que si le Québec dispose de tous les instruments nécessaires pour assurer son plein épanouissement.

Lors de la prochaine campagne électorale, le Parti Québécois offrira aux Québécoises et aux Québécois la possibilité de garder toutes leurs options ouvertes et en particulier, la porte de la liberté. Il faut convaincre nos compatriotes de la franchir et de participer à part entière à la construction des Amériques à Buenos Aires en 2005.

Nous devons lancer un appel au ralliement de tous les souverainistes. Nous devons lancer un appel à la mobilisation et, peut-être davantage, à la lucidité. Quels seront les choix lors de la prochaine élection pour un souverainiste? Un parti qui fera la souveraineté et mènera le Québec dans la voie du progrès social ou un parti qui défendra mollement les intérêts du Québec et freinera la marche du Québec vers le progrès social.

Les souverainistes, optimistes ou pessimistes, les progressistes et tous ceux qui veulent simplement un bon gouvernement, soucieux des intérêts de tous, ouvert aux préoccupations du Québec moderne, doivent se mobiliser pour former la coalition gagnante qui nous reportera au pouvoir lors de la prochaine élection.

C’est la force de cette mobilisation qui permettra aux Québécoises et aux Québécois de franchir ou non la porte de la souveraineté que nous aurons gardée ouverte. Comme l’a si bien dit Jacques Parizeau à Porto Allegre, notre succès dépendra de l’énergie qu’on y mettra, et de l’énergie, nous en avons à revendre.

Cette mobilisation a repris de la vigueur depuis septembre dernier. Avec le dernier numéro de son Bulletin, intitulé « Le Québec, pays d’Amérique », le parti a renoué avec sa forte tradition de pédagogie de la souveraineté. On trouve dans ce document de nombreux témoignages, aussi éloquents les uns que les autres, de ministres, de députés, de personnalités, de militantes et de militants qui expriment leur vision de ce que serait un Québec souverain. Toutes et tous partagent le même amour du pays du Québec et le même enthousiasme de le voir naître le plus vite possible!

Par ailleurs, nous pouvons maintenant compter sur un nouvel allié dans le cheminement vers la souveraineté. En effet, le Conseil de la souveraineté a tenu une première réunion de son Conseil général à Montréal le 9 février dernier. Il a fait alors connaître la composition de son conseil d’administration et précisé quels seront ses principaux axes d’interventions au cours de l’année.

Ce nouvel organisme, dont la mission première est la promotion de la souveraineté du Québec sur la place publique, permettra également d’établir, par les actions qu’il suscitera, de nouvelles convergences entre les groupes et les individus de divers horizons qui souhaitent faire avancer la cause d’un Québec souverain. À cet égard, les ralliements au Conseil sont éloquents. Quelques pionniers de la première heure y apportent déjà leur soutien, comme Jacques Parizeau, Jacques Léonard et Jacques Brassard.

On y compte aussi des militants souverainistes comme Bruno Viens, Guiseppe Sciortino, Marie-Claude Sarazin, Jules Bélanger, Martine Ouellet, Emmanuel Marcotte et Sylvain Gendron, pour ne nommer que ceux-là.

Des experts réputés, comme Henri Brun, Guy Lachapelle et André Joli-Coeur, apporteront également leur participation au Conseil, tout comme des noms bien connus : Daniel Boucher, Paul Piché, Roland Arpin, Gérald Larose, Claude Dubois et Louise Marleau.

On y verra plusieurs nouvelles figures : Johanne Fontaine, de l’émission Les Copines d’abord; l’humoriste Michel Mpambara, Hélène Pedneault, auteur des Chroniques délinquantes de La Vie de rose ; la jeune avocate Vicky Trépanier, l’homme d’affaire Jean-Guy Parent, et j’en passe.

Le goût de se battre pour le Québec

Avec l’échéance électorale qui approche, il faut plus que jamais se battre… pour la souveraineté, pour le progrès et la justice, pour la prospérité et la qualité de vie des nôtres, pour les familles et les enfants, bref, pour le Québec!

La prochaine élection sera capitale pour l’avenir du Québec. Il faudra lutter farouchement contre le vent de droite qui déferle sur le Québec. Mais l’enjeu en vaut la peine.

Faites-le pour vous-mêmes et pour les vôtres. Faites-le au nom d’une certaine idée de la justice et du Québec.

TRAVAIL-FAMILLE - semaine de quatre jours - En tribune, la plupart des auditeurs jugent que c’est une bonne idée, mais qu'elle ne doit pas être appliquée mur à mur. Elle doit être incitative et respecter chaque secteur d'emploi. Ceux qui l’ont déjà expérimentée disent avoir adoré l’expérience. Un auditeur note que seul le PQ est en mesure de lancer des mesures aussi progressistes. (Franc-Parler, FM93 10-02-03 12h)

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