MOT DE BIENVENUE - Je vous souhaite la plus chaleureuse bienvenue sur mon site Internet personnel. Mon objectif est
de commenter l'actualité et de donner certaines informations d'intérêt pour le public, notamment sur
l'économie et la politique. Par ailleurs, la pleine émancipation du Québec par la souveraineté, et celle des
Québécois et des Québécoises par la prévention, constitueront deux composantes importantes du présent site.
Les paragraphes en italiques sont des commentaires personnels sur les sujets abordés dans les rubriques.
Pour en connaître davantage sur votre humble serviteur, ou prendre connaissance
de mes interventions à l'Assemblée ou en commission parlementaire, veuillez cliquer sur l'hyperlien
suivant : Roger Bertrand.
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UN PARASITE ? LE 17 OCTOBRE 2008 - Au lendemain de la réélection serrée d'André Arthur aux élections du 14 octobre, La Presse
rapportait que pour TQS, le député-animateur-annonceur-chauffeur était là pour rester. Dès le lendemain des élections fédérales, celui-ci
animait effectivement la première du Midi avec André Arthur.
Le triste sire continuera donc à s’abreuver à toutes les mamelles à sa portée aux dépends de ses reponsabilités de député, quoi qu’il prétende.
Les mots me manquent pour décrire un tel comportement ? Parasite... peut-être ? « Vous en pensez quoi ? », dirait-il !!!
CASTONGUAY : EN AVOIR POUR NOTRE ARGENT ? LE 3 MARS 2008 - En page 23 du journal Le Soleil, section Opinion, une analyse de votre humble
serviteur, Roger Bertrand, ex-ministre à la Santé et aux Services sociaux, ex-vice-président de la commission Rochon et actuel président
du GP2S, un organisme à but non lucratif dédié à la promotion et l’information en matière de santé dans les milieux de travail,
dont la mission consiste essentiellement à inciter les entreprises à promouvoir et à intégrer la santé globale des employés dans leur
mode de gestion :
« J’avoue que la lecture du récent rapport du Groupe de travail sur le financement du système de santé m’a laissé sur mon appétit.
D’abord, les diagnostics posés ne nous apprennent rien que nous ne sachions déjà : dépenses de santé qui croissent plus rapidement que
notre richesse, impact inquiétant du vieillissement, évolution préoccupante du coût des médicaments, mauvaise répartition des rôles et
responsabilités entre ministère, agences et établissements, un système de santé prisonnier des groupes d’intérêts, problème des bases
historiques dans la répartition des budgets. Et j’en passe !
On aurait pu pratiquement rééditer le rapport de la Commission Rochon
(1988) ? On avait prédit à celui-ci un traitement équivalent dès sa parution (également précédée de fuites) : les tablettes ! Il me semble
avoir déjà joué dans ce film… Pourtant, la grande majorité de ses recommandations auront été appliquées.
Si ce nouveau rapport me
laisse sur ma faim, c’est notamment en raison de la place plutôt mince qu’y occupe la prévention, le groupe de travail se limitant à
« encourager » le gouvernement à poursuivre ses efforts en ce sens, sans plus. C’est pourtant à ce niveau que se situent les véritables
marges de manœuvre ! D’autres ont mieux réussi en intervenant plus énergiquement de ce côté. Plutôt qu’un encouragement à poursuivre, le
groupe de travail aurait dû carrément recommander une accélération des efforts et des investissements de ce côté.
L’équation est simple : la moitié des problèmes de santé sont la conséquence d’habitudes de vie sur lesquelles le citoyen peut avoir un contrôle, sous
réserve qu’il soit dûment informé et instrumenté. Qui plus est, un autre quart des problèmes sont liés à des environnements sur lesquels
l’on peut agir. L’exemple concluant de la lutte au tabagisme et des effets bénéfiques de celle-ci sur la santé devrait nous encourager à
initier d’autres actions de la sorte. Ainsi, dans les milieux de travail, l’annonce récente d’une norme « Entreprise en santé » est un
puissant exemple de ce qui peut être fait pour éveiller les personnes et ces milieux à l’égard de la promotion de la santé, de la
prévention de la maladie et des bénéfices conséquents.
Autre déception : le groupe ne s’est intéressé qu’au coût et financement du
système public de santé, et non du système dans son ensemble. Toute l’analyse qui en résulte est entachée d’un vice de fond. Ce qui
importe, à l’échelle d’une société, c’est le coût total d’un système de santé. La dépense publique et privée constitue la véritable
ponction sur notre richesse collective, pas seulement la dépense publique.
Conséquence ? L’examen des scénarios de réduction des
dépenses publiques de santé est entaché d’un biais systématique lorsqu’il s’agit, par exemple, de réduire le panier des services publics
de santé. On ne fait alors que transformer une dépense publique en dépense privée. Ça ne change pas grand chose au coût total du système
de santé. On ne fait alors que balayer cette dépense sous le tapis. Elle est toujours là… moins visible.
Qui plus est, il a été
démontré depuis longtemps que le système de financement largement public comme le nôtre est moins coûteux parce que plus simple à opérer.
À diversifier les sources de revenus, on y perd. Autoriser le recours à l’assurance privée pour des services déjà couverts par le régime
public et ajouter une franchise en fonction de l’utilisation des services et du revenu familial ne viendront que compliquer inutilement
le financement de l’ensemble du système et donc, augmenter les coûts.
Quant aux pratiques mixtes également recommandées, elles ne
contribueront qu’à créer une plus grande rareté de ressources professionnelles ( médecins, infirmières, … ) dans le système de santé,
entraînant une pression à la hausse sur les rémunérations et les avantages connexes, pour finalement coûter plus cher.
Incidemment,
je n’arrive toujours pas à comprendre la logique selon laquelle au nom de la capacité limitée de l’État à financer les services publics
de santé, on propose de transférer sur chaque individu le coût d’une partie de ceux-ci. C’est pourtant du même individu dont on parle,
contribuable ou « utilisateur payeur ».
Oui, définitivement, il faut tabler sur la prévention comme stratégie gagnante pour
endiguer la pression sur les coûts du système de santé et ce, au bénéfice de tous. Et pour celles et ceux qui estiment que cette stratégie
n’est rentable qu’à moyen et long termes, le Fonds de stabilisation dédié à la santé recommandé par le groupe de travail pourra servir de
pont jusqu’au moment où les rendements de cette stratégie seront au rendez-vous. »
… VOUS ÊTES DONC OÙ ? LE 16 DÉCEMBRE 2007 - Johanne Martin (Le Soleil) rapporte que le coup d’envoi de la campagne de résistance à la
fermeture de l’usine AbitibiBowater de Donnacona a été donné samedi alors que la quasi-totalité des travailleurs, accompagnés de leurs
familles, ont pris part à une marche de solidarité dans les rues de la ville.
« AbitibiBowater connaît très mal les travailleurs
de Donnacona. La compagnie fait une erreur en nous disant que nous avons seulement 5 % de chances de continuer notre production passé
l’échéance du 31 janvier », a lancé le président du Syndicat national des pâtes et papier de Donnacona, René Julien, au terme de la marche
à laquelle ont participé près de 300 personnes.
Le président a profité de l’occasion pour rappeler qu’une coalition formée de
plusieurs partenaires des milieux économique et politique de la région a été créée à la suite de l’annonce de la fermeture temporaire de
l’usine, le 29 novembre. L’article souligne la présence du maire de Donnacona, André Marcoux, du secrétaire-trésorier de la Fédération
des travailleurs du papier et de la forêt, Guy Normandin, et de la présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches de la CSN,
Ann Gingras.
Rappelons que l’usine de Donnacona produit annuellement 230 000 tonnes métriques de papier d’impression commerciale
destiné presque exclusivement au marché nord-américain et qu’elle a bénéficié d’un investissement de 35 millions de dollars en 1998 de la
part du gouvernement.
Enfin, la région de Portneuf semble commencer à se réveiller d’un sommeil de près de 5 ans. C’est long ! Et pendant qu’elle élisait des
incapables pour la représenter à Québec autant qu’à Ottawa, s’amoncelaient les mauvaises nouvelles dans le domaine du bois et du papier,
en plus de voir, les bras ballants, s’évanouir un investissement de plus d’un milliard de dollars à l’usine d’Alcoa-Deschambault.
Pourtant, en 2003, avec une toute nouvelle machine à papier installée à Donnacona grâce à l’ouverture de mon gouvernement, j’avais déjà
commencé à préparer le terrain pour un nouveau plan de pâtes (un projet tombé dans les limbes) ainsi que le maintien de la machine numéro
3 (aujourd’hui démantelée), autant de dossiers appelés pourtant à garantir l’avenir de l’usine dont on craint fort maintenant la
disparition.
Remarquez-vous que l’article ne mentionne aucunement si le député « prrrovincial » de Portneuf, Raymond Francoeur,
et celui qui y tient lieu de député au fédéral, André Arthur, étaient présents à la manifestation ? Ça dit tout. Ma gang d'incapables,
vous êtes donc où ? (sur l'air d'une chanson bien connue) Il semble que ce dernier soit d'ailleurs beaucoup plus brave derrière un micro
que devant les travailleurs en rogne !
Il ne me reste qu'à espérer qu’à la prochaine occasion, les citoyens de cette circonscription sachent
davantage choisir comme représentants des gens capables de les défendre…
À MES EX-COLLÈGUES PARLEMENTAIRES ! LE 13 DÉCEMBRE 2007 - Il y a maintenant une semaine, le président de la Table québécoise de la
sécurité routière, Jean-Marie De Koninck, y allait d’une sortie publique remarquée, s’inquiétant du fait que les arguments d’intérêts
corporatistes semblaient prendre le pas sur les arguments scientifiques lors de vos consultations sur le projet de loi 42 (Loi modifiant
le Code de la sécurité routière et le Règlement sur les points d'inaptitude).
Il se préoccupait aussi du facteur temps qui, selon
la lecture du scientifique, risquait de compromettre l’adoption du projet de loi avant les Fêtes.
Cette interpellation
exceptionnelle aura pris certains d’entre vous à rebrousse-poil. Vos porte-parole auront évoqué notamment le temps que vous devez prendre
pour bien apprécier le contenu du projet de loi avant d’en disposer. Le temps aussi d’y apporter les modifications nécessaires, malgré le
dépôt jugé tardif de cette pièce législative.
Mercredi, lors du débat sur l’adoption du principe du projet de loi 42, votre
irritation s’est exprimée plus clairement. Je la résume : la Table québécoise de la sécurité routière a remis son rapport après un
travail de 18 mois, effectué dans la sérénité, le calme et le respect. Le projet de loi s’en est largement inspiré, celui-ci est
maintenant sous votre considération, il serait inacceptable qu'on vous force la main.
Si la « sortie » de M. De Koninck a pu
irriter certains d’entre vous, j’ai pleine confiance que vous saurez faire l’impossible pour assurer l’adoption de cette importante pièce
législative, avant la suspension des travaux de l’Assemblée. Il y va manifestement de l’intérêt public. La prévention est au cœur de ce
projet du domaine routier. Son impact sera majeur pour sauver des vies, et diminuer les coûts humains et financiers du bilan routier.
J’ai pleine confiance que vous saurez traduire dans vos délibérations et vos décisions une vision à long terme dont l’actualisation servira
les intérêts de l’ensemble de la collectivité plutôt que de groupes particuliers.
Roger Bertrand Ex-ministre responsable de
la Prévention(2002-2003) Président de l’Assemblée nationale du Québec (1994-1996)
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Vous trouverez dans cette section des commentaires sur des sujets d'actualité concernant plus spécifiquement la région de Portneuf.
Bonne lecture. Vos commentaires sont toujours appréciés...
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PONT-ROUGE GAGNE, PORTNEUF PERD ! LE 22 OCTOBRE 2006 – Denise Paquin (Courrier de Portneuf), rapporte que Pont-Rouge aura son centre d’hébergement pour
personnes âgées. Il sera situé sur le même terrain que le CLSC nouvellement construit, auquel il sera d’ailleurs relié. Philippe Couillard
vient de donner le feu vert pour la préparation des plans et devis préliminaires.
Le projet de 32 lits au coût de 8,6 millions de $,
devrait aboutir en 2008. Mais pour habiller Paul, écrit la journaliste, il faudra déshabiller Pierre, puisque ces lits seront transférés
des quatre autres centres d’hébergement publics de Portneuf. Le directeur général du Centre de santé de Portneuf, Denis Bouchard, a
précisé que les 32 lits accordés à Pont-Rouge proviendront des centres d’hébergement de Donnacona, Saint-Marc-des-Carrières, Saint-Casimir
et Saint-Raymond (qui en perdra 15 à lui seul).
L’article souligne que la construction récente du CLSC et celui à venir du centre
d’hébergement règlent deux des dossiers prioritaires pour la population de Pont-Rouge. Il resterait à assurer la présence d’une ambulance
et l’augmentation de la couverture médicale…
Puis-je rappeler que le projet de CLSC était déjà inscrit dans le projets d’immobilisations prioritaires, sous le gouvernement précédent
et que le projet pour un nouveau centre d’hébergement était également déjà « dans le collimateur ». En ce sens, le député Soucy peut bien
se péter les bretelles, il n’y aura eu rien de vraiment neuf dans ces deux réalisations. Il aura su les faire atterrir, c’était bien le
moins qu’on puisse attendre de lui.
Ceci étant dit, il y a lieu effectivement de s’inquiéter de la conclusion d’un dossier où, pour
habiller Pont-Rouge, l’on aura déshabillé quatre autres milieux… C’est la raison pour laquelle, en 2003, ce projet était toujours sous
considération et que la décision finale restait à venir. Mais comment peut-on arriver à une telle décision sans que cela ne soulève un
scandale ?
C’est bien simple, beaucoup de citoyens de Pont-Rouge, au cours des dernières années, ont réussi à se faire élire au
conseil d’administration du Centre de santé de Portneuf et ont pu farouchement pousser sur ce projet, au point de le faire passer d’abord
dans les priorités du Centre, puis de l’Agence régionale et du ministère. On peut dès lors s’interroger sur le peu de sérieux de cette
démocratie caractérisant le réseau de la santé. C’est facile de s’y faire élire en bloc et d’y pousser une priorité qui, même si elle est
importante localement, n’est pas nécessairement à l’avantage de l’ensemble d’une région.
Leur principal argument : que les
personnes de Pont-Rouge puissent avoir accès à des ressources d’hébergement dans leur propre municipalité. C’est un argument racoleur
mais quand même un peu court… Que dire alors aux citoyens de Grondines, Deschambault, Portneuf, Cap-Santé, Saint-Basile, Saint-Gilbert,
Sainte-Christine, Rivière-à-Pierre, etc… ? C’est une logique difficile à défendre, encore plus lorsqu’il s’agit de déshabiller les autres
pour s’habiller soi-même.
On en vient à se demander si le Centre de santé de PORTNEUF ne devrait pas être rebaptisé : Centre de
santé de PONT-ROUGE.
INQUIÉTUDES DANS PORTNEUF, LE 16 SEPTEMBRE 2006 - Réjean Lacombe (Le Soleil) rapporte que les acériculteurs de la grande région de
Portneuf sont inquiets. Ils constatent, à grand regret, que les érablières, tant à vocation acéricole qu’à vocation ligneuse, passent
un mauvais quart d’heure. Pendant ce temps, les spécialistes craignent que le pire puisse se produire. En se baladant dans la région,
au hasard des érablières, on constate facilement une importante défoliation des cimes des érables laissant clairement paraître un
dépérissement des érablières.
Devant la tournure des événements, le Club de qualité acéricole de Portneuf (CQAP) a décidé de passer
à l’action et de tout mettre en œuvre pour éviter la catastrophe. Pour le président du CQAP, M. André Corriveau, la situation est d’autant
plus inquiétante puisque sur les 22 membres propriétaires d’une érablière, 20 affrontent un dépérissement de leur érablière. Il déplore
le fait qu’on se préoccupe plus du récréo-touristique, dans les projets de recherche financés, que de sauver le patrimoine acéricole de la région.
Où est Soucy (le député du coin, pour ceux qui ne s'en souviendraient pas) ? Plus préoccupé actuellement à travailler au succès de ses
activités de financement à l'approche des élections, qu’à régler les dossiers de sa région, qu’il s’agisse de santé, de développement
économique et autres. Mais il est bien gentil, pour ça, rien à dire...
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ATTENTION - Pour retrouver les résumés et commentaires déjà parus dans cette section, veuillez cliquer : De province à pays
INDEED ! LE 26 SEPTEMBRE 2006 - Bernard Descôteaux (Le Devoir) souligne que la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, récidive.
Pour une deuxième fois en une semaine, elle s'est permis d'intervenir dans le débat public pour, cette fois, presser les Québécois de
cesser de se tourner vers ailleurs et de se «connecter» avec l'autre «solitude» du Canada. La fonction de gouverneur général est
essentiellement honorifique. La personne qui l'occupe exprime la légitimité de l'État. Comme titulaire de cette fonction, elle se doit de
rester apolitique. Ses interventions publiques doivent être mesurées pour qu'elle ne se transforme pas en acteur politique.
Avec
les propos qu'elle a tenus ce week-end sur le thème de l'unité nationale, c'est cette ligne qu'elle a franchie et qui lui a fait prendre
pied sur un terrain où il lui aura suffi de quelques paroles de trop pour justement perdre pied.
Il n'y a rien à objecter à ce
qu'elle constate que «les Canadiens qui vivent au Québec sont très déconnectés du reste du Canada». Quoi de plus banal que cette
affirmation, si ce n'est qu'au cours de l'entrevue accordée à la Presse canadienne, elle semblait cibler les Québécois. Là où, imprudente,
elle est allée trop loin, c'est lorsqu'elle ajoute que les Québécois ont tourné le dos au Canada anglais au profit du reste du monde,
vers l'Europe, vers ailleurs. Le ton se fait ici sermonneur. Il y a une part de reproche : les Québécois ne réalisent pas les solidarités
possibles ici. De la part de quelqu'un qui, à un moment de sa vie, a trouvé important de se tourner vers ailleurs en adoptant la
nationalité française en sus de la nationalité canadienne, cela étonne.
Encore plus étonnant est le fait que Mme Jean semble se
surprendre d'un phénomène que, comme journaliste ayant pratiqué son métier longtemps au Québec, elle connaît très bien, tout comme elle
en connaît les causes profondes. Les deux solitudes sont une réalité qui se manifeste différemment d'il y a 30 ou 40 ans. Les sociétés
québécoise et canadienne-anglaise suivent des trajectoires culturelles et sociales différentes qui ont tendance à s'écarter. Il y a une
ignorance mutuelle que l'affaire Jan Wong a illustrée de façon éloquente ces derniers jours. Tant qu'à aborder cette question de l'unité
nationale, pourquoi n'a-t-elle pas soulevé cette affaire ? A-t-elle jugé le terrain trop glissant ?
La fonction, dit-on souvent,
transforme la personne qui l'occupe. On peut croire aujourd'hui qu'il n'y a pas que les Québécois qui soient déconnectés du reste du
pays. Les liens de madame Jean avec la société québécoise s'étiolent. Déconnectée ? Indeed !
Et vlan !!! Souhaitant que madame Jean retourne les pieds sur terre... C'est après tout une personne qui a certainement beaucoup de
qualités. Elle pourrait se resaisir... et mieux saisir la portée tout autant que les limites de sa fonction.
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ATTENTION - Pour retrouver les résumés et commentaires déjà parus dans cette section, veuillez cliquer : Vive la prévention !
GAGNANTS, GAGNANTS, GAGNANTS ! LE 8 JUIN 2006 - Claude Turcotte (Le Devoir) rapporte que le Groupe pour la promotion de la prévention en
santé (GP2S), un organisme sans but lucratif créé il y a un an, se lance dans une démarche tout à fait originale en vue de sensibiliser
les entreprises et la société en général aux coûts directs et indirects de l'absentéisme au travail, qui représentent de 15 à 20 % de la
masse salariale. Roger Bertrand, président du conseil du GP2S, dont il fut d'ailleurs l'un des instigateurs, a pour objectif ultime de
« sortir le Québec du "tout-à-la-santé-et-rien-pour-le-reste" ». Il propose en somme de « regarder en amont plutôt que d'attendre
l'arrivée des listes d'attente ». Il est possible pour les entreprises de réduire rapidement et efficacement ces pertes de
capital-santé en créant des programmes de santé globale et de mieux-être au travail. Selon des études américaines, l’implantation de
tels programmes se traduit par des économies représentant entre 400 et 800 % du montant investi.
M. Bertrand est économiste,
ex-député péquiste et ancien ministre délégué à la Santé. Il se présente aujourd'hui comme un retraité à temps plein qui a décidé de
s'intéresser à des projets qui l'allument à 100 %. Et s'il y a un projet très positif au Québec actuellement, c'est bien celui du GP2S,
avance-t-il, en réponse à tous ceux qui se plaignent que rien ne bouge. Pour son démarrage, GP2S peut compter sur l'appui financier de
la Fondation Chagnon, qui lui a accordé 300 000 $ pour sa première année et 200 000 $ pour l'année courante. Pour la suite, il faudra
que cet organisme sans but lucratif se débrouille avec l'appui de ses membres. Il y en a présentement 65, dont 10 sont de nature
associative, comme la Fondation des maladies du cœur, le Collège des médecins, etc.
Pour l'instant, le GP2S n'a qu'un seul employé,
son directeur général. Les membres du conseil d'administration sont tous des bénévoles, y compris le président, M. Bertrand. C'était
l'assemblée générale annuelle de cet organisme hier. En créant GP2S, on a voulu viser deux objectifs majeurs : d'abord, aider les
entreprises à augmenter leur productivité en ayant des employés en meilleure santé qui sont plus efficaces tout en leur coûtant moins
cher en soins médicaux et en absences au travail. Du même coup, on soulagera le système de santé, qui actuellement ne parvient pas à
satisfaire complètement aux besoins de la société.
«La plupart du temps, les entreprises sous-estiment leurs coûts indirects, à
défaut de pouvoir les mesurer efficacement. Les coûts indirects, pertes de productivité, coûts de remplacement des travailleurs, peuvent
être trois fois plus élevés que les coûts directs», souligne M. Bertrand. Il ajoute que la croyance généralisée voulant que les coûts de
la santé soient entièrement assumés par les gouvernements est un mythe pervers qui empêche de prendre conscience de tous les impacts des
problèmes de santé sur les milieux de travail.
La bonne nouvelle, poursuit M. Bertrand, c'est qu'il est possible pour les
entreprises de réduire rapidement et efficacement ces pertes de capital-santé, en créant des programmes de santé globale et de mieux-être
au travail. Selon des études américaines, l'implantation de tels programmes se traduit par des économies représentant entre 400 et 800 %
du montant investi.
Le GP2S s'est donc donné pour mission de diffuser une information complète sur ces questions. Il a d'ailleurs
depuis hier un site Internet, «gp2s.net», qui présente déjà de nombreuses informations sur le sujet. Par ailleurs, il travaille avec le
Bureau des normes pour la mise au point d'un outil, une norme qui permettra aux entreprises de maximiser l'efficacité de leurs programmes
destinés à la santé et au mieux-être de leurs employés. Selon M. Bertrand, la mise au point d'une telle norme est une première mondiale.
Il y a bien des normes pour la santé et la sécurité au travail, mais pas pour la santé en général.
Cette norme, une fois bien
établie, permettra de définir les points suivants : les pratiques que les entreprises devraient suivre; une reconnaissance de conformité
par paliers selon divers degrés d'exigence; une méthodologie d'amélioration continue intégrant un bilan et un plan d'action; les exigences
de certification des évaluateurs qui seront aptes à réaliser les diagnostics et à reconnaître les réalisations des entreprises et enfin
un programme d'accréditation des fournisseurs de services de santé en entreprise.
D'ici deux ans, le GP2S devrait avoir un
personnel de cinq ou six personnes à son secrétariat. M. Bertrand a pour stratégie de susciter une synergie entre les entreprises
elles-mêmes pour que le mouvement prenne de l'ampleur. Pour le moment, le secteur public est impliqué avec une certaine réserve. Le
monde du secteur privé veut d'abord se donner «une erre d'aller avant de tendre la main aux gouvernements», explique le président, qui
néanmoins fait part de cette démarche à des intervenants du secteur public, qui manifestent de l'intérêt en tant qu'employeurs. Par
ailleurs, l'apport des élus sera important lorsqu'il y aura lieu d'apporter peut-être des modifications à certaines lois ou à des
dispositions fiscales.
Oui, ce Roger Bertrand, c'est bien moi. Quant au directeur général, il s'agit de Jean-François Lamarche, auparavant directeur de la Prévention
à la Fondation Lucie et André Chagnon. Il a tellement aimé le projet qu'il en a complètement "acheté" l'idée au point de joindre le GP2S
à titre de DG. L'équipe de direction se complète avec M. André Légaré, directeur du développement stratégique et le Dr. Mario Messier, conseiller
stratégique en prévention.
Ce que propose GP2S est vraiment une stratégie GAGNANTE pour tous : l'entreprise, ses travailleurs et
travailleuses, les communautés où l'on retrouve les membres du GP2S (nous invitons nos membres à faire la promotion de "santé
globale" dans les milieux où ils opèrent), et l'ensemble du Québec (nos membres contribuent à diminuer la pression sur les services
publics de santé et partant, sur la fiscalité).
Le maillon faible (Décembre 2000 - Ou ce qui nous empêche d'investir davantage en prévention de la santé!)
Des solutions à sortir de l'ombre... (Le 22 septembre 2000 - La promotion et la prévention en matière de santé, un virage!)
L'envers de la médaille (Le Soleil, le 18 septembre 2000 - 50% des problèmes de santé sont dus aux habitudes de vie)
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Site d'archives du député-ministre
(Des informations y sont disponibles sur son mandat 1998-2003)
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